Toute une vie de spectacles. Ce 19 aout et ce 1er septembre pourtant, elle a refusé de se donner en spectacle. Les micros étaient ouverts. Les cameras épiaient son sourire discret et charmeur. Mais, elle a préféré́ baisser la tete. Triste. Minée par la souffrance. Refusant que sa vie de scène s’achève sur une mise en scène. Sur une tauromachie cathodique, visant à assouvir les appétits voyeurs d’une génération impie.
Marthe Zambo Nyabanga ? Simplement, l’une des plus grandes chanteuses camerounaises vivantes - avec Rachel Tchoungui. 73 ans d’âge et 57 ans de carrière musicale. Une longévité́ aux antipodes du fast-food artistique, révélatrice de passion immarcescible autant que de talent intemporel. A l’aube de la décennie 1980, Manu Dibango retint 3 chanteuses dans l’anthologie « Fleurs musicales du Cameroun » : Anne Marie Nzié, Bebe Manga et Marthe Zambo. Il n’en reste qu’une. Dernière relique d’une génération de divas. Vestige ultime d’une époque où la musique exigeait bien plus de qualités qu’aligner onomatopées saccadées et contorsions lascives devant un appareil photo Reflex.
Marthe Zambo ? Une authentique
Notre époque
De quoi Marthe Zambo est-elle le symbole ?
Maurice Kamto, le MRC, le SDF et les partis d’opposition pris dans le piège électoral
S’ils ne prennent garde, s’ils ne transcendent pas leur égoïsme, leurs querelles de clocher, leurs clivages politiques et idéologiques et ouvrent incessamment des concertations en vue de la formation de coalitions électorales, les partis politiques de l’opposition iront une fois de plus à l’abattoir électoral le 9 février 2020. Alerte !!!
Maurice Kamto sera-t-il candidat à un poste électif lors des prochaines élections ? Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) prendra-t-il part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020 ? Ces questions étaient sur les lèvres de nombreux observateurs, après la convocation, par le président de la République, Paul Biya, du corps électoral pour le dimanche 9 février 2020 à l’effet d’élire les députés à l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux.
S’il est clair aujourd’hui que Maurice Kamto ne sera pas candidat, si on s’en tient aux propos du secrétaire général du MRC, Christopher Ndong, pour la formation politique qu’il dirige, il est évident que le MRC prendra part à ces élections. Selon le SG du MRC, la décision d’aller aux élections allait de soi.
Jeunesse et drogues, l’avenir d’une nation en danger.
Le 1er février 2018, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, lançait, comme ses pairs, une « campagne de sensibilisation des jeunes […] sur les méfaits du cannabis ». Cet acte pendulaire des autorités administratives s’inscrivait plus dans une logique médiatique que dans celle de la recherche des résultats en termes quantitatifs.
En levant un pan de voile sur ce fléau social aux conséquences inimaginables, les pouvoirs publics dont l’une des missions est de faire appliquer les lois et les règlements, avait cru agir avec une précision chirurgicale sur un fait social qui touche à la morale et à la santé publiques. Le caractère évanescent de cet acte tient à trois raisons principales.
Primo ; le déploiement pour la « sensibilisation » des jeunes semblait corroborer l’hypothèse de l’opportunité administrative. Aussi avons-nous été en droit de nous demander si une « semaine de la jeunesse » était suffisante pour prétendre atteindre des résultats escomptés.
Secundo, le problème des stupéfiants a été présenté d’un point de vue de ses « méfaits ».
Encore du grabuge et des bruits discordants au Manidem. Appel d'outre-tombe d'Abanda Kpama
Le 1 août 2017, dans une lettre adressée aux médias, le président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), a porté à la connaissance des journalistes le contenu des résolutions du Comité national de coordination (CNC), de ce parti politique réuni en session ordinaire, le 29 juillet 2017 à Mbankomo. À l’issue des assises, peut-on lire dans le dossier remis la presse, « Messieurs Ekane Anicet, Bedimo Kouo, Ketchateng Jean Baptiste et Nforgang Ngah Charles Cacharel sont suspendus de prise de parole en public au nom du Manidem tel que dûment constaté par l’exploit d’huissier ci-joint ».
Les griefs portés contre les intéressés sont nombreux et contenus dans le compte rendu de la CNC. La résolution n°4 indique : « Le CNC ayant constaté : le comportement méprisant et récidiviste des camarades pendant les réunions ; les accusations graves à l’endroit du camarade Ekané Anicet; accusations de nature à ternir l’image du parti, l’absence de démenti du camarade Ekane et le refus condescendant de ce dernier à répondre aux interpellations du parti
Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien: j'accuse la France de Chirac et de Sarkozy
L’ancien président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, en détention provisoire depuis 2011 à la Cour pénale internationale à La Haye, affirme dans un entretien exclusif à Mediapart que la France de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy, a systématiquement saboté sa présidence. Refusant une trop grande indépendance du pouvoir d’Abidjan, Paris n'a cessé d'œuvrer à son renversement.
La Haye (Pays-Bas), envoyée spéciale. – Les récentes mutineries de militaires en Côte d’Ivoire sont venues rappeler que le président Alassane Ouattara était arrivé au pouvoir, en 2011, en recourant aussi à des combattants mercenaires, dont certains avaient été engagés dès 2002 dans un coup d’État raté contre Laurent Gbagbo. Dans le processus qui a conduit Alassane Ouattara à être déclaré élu à la présidence ivoirienne, il y a eu un acteur majeur : la France. Pour beaucoup de citoyens d’Afrique francophone, son implication dans la crise politico-militaire qu’a traversée la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011 est évidente, même si elle a toujours cherché à cacher ou à faire oublier son rôle.
Détenu depuis six ans à La Haye
Partis politiques comme tremplins alimentaires et candidats médiatiques à la présidentielle de 2018
Il n’y a rien de plus légitime pour tout Camerounais ou toute Camerounaise de nourrir de grandes ambitions pour son pays en briguant la magistrature suprême. Mais, je suis très amusé quand chaque jour qui passe, nous assistons à un déluge de candidatures à la présidentielle de 2018, sans que personne ne pose la question de savoir si ces candidatures peuvent prospérer, au regard de certaines dispositions de la loi électorale.
L'article 121 de la loi n° 2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi n°2012/017 du 21 décembre 2012, dispose :
«(1) les candidats peuvent être :
1°) soit investis par un parti politique ;
2°) soit indépendants, à condition d’être présentés comme candidat à l’élection du Président de la République par au moins trois cents (300) personnalités originaires de toutes les Régions, à raison de trente (30) par Région et possédant la qualité soit de membre du Parlement ou d’une Chambre consulaire, soit de Conseiller régional ou de Conseiller municipal, soit de Chef Traditionnel de premier degré.
Thomas Deltombe: la France a «orchestré une guerre pour éliminer les indépendantistes» au Cameroun
Elle n'a toujours pas été reconnue officiellement, pourtant la France a bien mené une guerre au Cameroun avant et après l'indépendance du pays dans les années 50 et 60. Adepte de la doctrine de la guerre contre-révolutionnaire, l'administration coloniale a employé tous les moyens (bombardements, élimination d'opposants, torture, regroupement forcé des populations, etc.) pour éradiquer le mouvement nationaliste de l'UPC (Union des populations du Cameroun). Après leur somme qui a fait date, les auteurs de «Kamerun !» publient un ouvrage synthétique intitulé «La guerre du Cameroun. L'invention de la Françafrique». Thomas Deltombe, l'un des auteurs, est l'invité de RFI.
RFI : Avec ce livre, vous synthétisez, vous prolongez aussi le travail que nous avez effectué depuis plusieurs années sur la guerre du Cameroun. Vous commencez par un témoignage inédit d’un pilote d’hélicoptère français, Max Bardet. Qui est-il ? Et que vous a-t-il raconté ?
Thomas Deltombe : Max Bardet est un pilote d’hélicoptère français qui a été envoyé au Cameroun après la guerre d’Algérie, qui était d’ailleurs un très chaud partisan de l’Algérie française. Il
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