On s’attendait bien à une réaction du Grand Chancelier de l’Ucac au regard de la polémique qu’a suscitée dans les médias la lettre qu’il avait adressée en juin 2012 au doyen de la faculté des Sciences sociales et de Gestion et dans laquelle il tentait de démontrer qu’étudiants, enseignants permanents et associés ressortissants de l’Ouest-Cameroun étaient plus nombreux dans cette faculté et demandait de corriger « progressivement cette situation devenue scandaleuse ». Il a choisi de s’expliquer dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune dans son édition n°10141 du 23 juillet 2012, page 16. Chez ce confrère, Le Grand Chancelier écrit :
« 1- L’Acerac, responsable et fondatrice de l’Ucac, est l’Association des conférences des évêques d’Afrique centrale, regroupant le Cameroun, la Centrafrique, le Congo (Brazzaville), le Tchad, le Gabon, la Guinée Équatoriale.
Société
Victor Tonyé Bakot ment en se défaussant sur l’Acerac
Le Père Lado répond à Mgr Tonyé Bakot: "Un chrétien n'a pas de région"

Il se trouve qu’une correspondance adressée par Mgr Victor Tonye Bakot, Grand Chancelier de l’Ucac, au Doyen de la Faculté de Sciences Sociales et de Gestion de l’Ucac, qui se voulait confidentielle, est désormais sur la place publique. La fuite ne vient pas de la Faculté, encore moins de moi comme on tente de le faire croire, mais du dehors, de ceux qui on cru me nuire ! Je n’étais pas le destinataire du courrier et n’a jamais été en possession d’une copie avant la fuite. Le Doyen peut le confirmer. Quoi qu’il en soit, cette lettre, directement ou indirectement, fait peser de graves soupçons de discrimination ethnique, et même de faux, sur le campus d’Ekounou confié à ma gestion en tant que Vice Doyen de la Faculté.
Les versets sataniques de Mgr Victor Tonye Bakot
Une lettre du Grand chancelier de l’Ucac remet au goût du jour la question tribale au Cameroun. Elle suscite indignation.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Elle fait couler beaucoup d’encre et de salive. Parents d’élèves, étudiants et anciens étudiants de l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac) de Yaoundé, enseignants à l’Ucac, la communauté des chrétiens catholiques, intellectuels camerounais de tous bords ont perdu leur latin en prenant connaissance de la lettre n°VTB/06/12/106/2363/enn (cf fac similé) que le Grand Chancelier de l’Ucac, Mgr Victor Tonyé Bakot, par ailleurs archevêque métropolitain, a adressée, en juin 2012, au Révérend Père Martin Brida, doyen de la faculté des sciences sociales et de gestion de cette institution universitaire.
L’Invention du Chaos

Quelques améliorations, mais…dur, dur, d'être un gardien de prison
Les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire sont heureux d’être rattachés au ministère de la Justice depuis 2005. Mais, malgré quelques améliorations, leurs conditions de travail restent pénibles.
Ce vendredi matin, une quinzaine de gardiens vont et viennent sur un rayon de dix mètres carrés devant la prison de New Bell. Ils discutent en observant les passants. Ils ont derrière eux une nuit sans sommeil.
"J'ai pris le service à mon poste, hier à 17h. Je ne vais en repartir qu’à la même heure ce jour, c'est-à-dire à 17h encore", confie Paul. Il travaille vingt quatre heures d'affilée avant de prendre un repos équivalent. C’est le même régime pour les 215 gardiens de New Bell qui ont la charge de surveiller 2 600 pensionnaires au moins, et, souvent un millier de plus.
Nono, le délégué régional de l'administration pénitentiaire pour la région du Littoral à Douala apprécie les efforts consentis depuis bientôt dix ans par les pouvoirs publics. Depuis le rattachement de l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice en 2005, l’effectif national des gardiens de prison a été renforcé de 1 500 nouvelles recrues, tous grades confondus, permettant de réduire le temps de vigilance des troupes. «Elles sont venues combler le vide laissé dans la période 2000 – 2005 où il n’y a pas eu de recrutement», se réjouit-il.
A la prison de Douala : la promiscuité fait le lit des maladies

Les détenus malades ne cessent d’affluer à l’infirmerie de la prison centrale de Douala. Les moins chanceux, qui ne trouvent pas de lits, reçoivent leurs perfusions, couchés à même le sol, ou assis. Ils souffrent presque tous des mêmes maux : paludisme, maladies de la peau, tuberculose, fièvre typhoïde, dont les taux de prévalence sont nettement plus élevés, ici, que sur le territoire national. Le docteur Patrick Ngadeu, médecin chef de la prison, affirme consulter en moyenne 50 personnes par jour souffrant du paludisme.
"A New Bell, le taux de prévalence des maladies non transmissibles (maladies de la peau) est de 7%, celui du Vih Sida de 5%, celui de la tuberculose de 7%. Nous avons aussi enregistré 5 cas de choléra au cours de la récente épidémie liée à cette maladie ", énumère, pour sa part, le docteur Amougou Ello, le médecin chef de l’infirmerie de cette prison.
L’infirmerie de la prison n’assure pas:Armand meurt par négligence à Nkongsamba
Il ne pouvait pas supporter le coût de son traitement. Armand Tchuissi est décédé en prison faute de soins appropriés. Un fait devenu banal dans les prisons du Cameroun. En violation flagrante des règles minima de détention.
Les détenus de la prison principale de Nkongsamba portent encore le deuil d’Armand, décédé le 29 avril, à la tombée de la nuit. Les détenus reprochent au médecin de la prison de n’avoir pas réagi à temps pour sauver leur camarade, dont la santé s’était dégradée depuis quatre jours. Ils imputent ce drame à la négligence du praticien et du staff administratif de la prison. Selon eux, ces responsables étaient pourtant bien informés de l’état d’Armand mais ne lui ont pas administré les soins appropriés.
Agé de 23 ans, Armand Tchuissi s’est rendu à l’infirmerie de la prison dans l’après-midi du dimanche. "Après avoir pris ses paramètres, nous avons constaté que tout allait très bien mais nous l’avons néanmoins mis en observation. Il a dû faire une allergie suite à une injection", explique Armelle Zanfack, médecin de la prison.
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