Rebonds
11è Anniversaire de La Grande Palabre
Le cri de détresse d’une veuve éplorée et exténuée : Lettre à S.E.M.Paul Biya
Objet : Levée des immunités dans l’affaire de l’assassinat du colonel Nnanga Abo’o Pétain (Acte 2)
Excellence,
Cela fait exactement sept (7) mois que le tribunal militaire de Yaoundé a proposé aux Camerounais, un certain rendu de la justice relativement à l’affaire visée à l’objet.
L’économie générale de cette décision pose quelques problèmes comme nous l’avons indiqué dans la dernière correspondance à vous adressée, au regard des preuves et la fiabilité des témoignages présentées aussi bien en audience publique, qu’au juge d’instruction désigné dans le cadre du supplément d’information judiciaire que nous avons exigé, comme préalable devant conduire en toute logique à l’identification des commanditaires et complices de cet acte qui heurte la conscience humaine, une orientation que le tribunal a pris la précaution d’ignorer, pour ne retenir qu’une vérité partielle, voire partiale.
Lettre ouverte de Marafa Hamidou Yaya à Paul Biya
Monsieur le président de la République,
Le lundi 16 avril 2012, j’ai été convoqué par le juge d’instruction du Tribunal de grande instance du Mfoundi et écroué à la prison centrale de Kondengui, sans autre forme de procès.
Vous avez certainement dû apprendre que j’ai demandé la récusation de ce juge d’instruction qui était venu me voir de son propre chef et qui, avec instance, m’a sollicité pour que nous nous « arrangions » afin qu’il instruise le dossier dans un sens qui me serait favorable ! J’ai tout naturellement refusé sa proposition.
Je vous en avais rendu compte en son temps, pensant que le président du Conseil supérieur de la magistrature s’en serait ému.
Est-il besoin de vous le rappeler, monsieur le président de la République, que c’est moi qui vous ai sollicité, par correspondance en date du 7 mai 2008 à vous adressée, pour être entendu par les instances judiciaires compétentes, afin d’apporter mon témoignage et contribuer à la manifestation de la vérité dans cette scabreuse affaire que vous connaissez mieux que quiconqueGouvernance: Etoudi, le Centre de l'Inertie
Paul Biya, le cœur de l’inertie au Cameroun
Paul Biya a souvent décrié l’inertie dans la marche des affaires publiques. Pourtant, il est le premier responsable des maux qui minent le pays. Parce que toujours en courts séjours privés au Cameroun.
Au cours d’un conseil ministériel réuni le 3 juillet 2008, quelques jours après avoir limogé le Premier ministre et quelques autres personnalités de son gouvernement d’une soixantaine de membres, Paul Biya a vertement tancé toute son équipe. L’annonce même de cette réunion du gouvernement augurait de cette colère du président, qui ne réunit presque jamais son équipe. « Les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur de toutes nos attentes. Il était donc nécessaire de se demander pourquoi, d’identifier les obstacles rencontrés et d’en tirer les leçons », a-t-il expliqué dès l’entame de ce conseil ministériel. le président de la République n’a pas eu de mots assez durs : « Certes, la crise mondiale qui a atteint le Cameroun il y a quelques mois, a compliqué notre tâche. [...] Mais la crise n’explique pas tout. Globalement en effet, notre économie
Affaire Enoh Meyomesse: Les zones d'ombre d'une enquête bâclée
Chronique d'un montage mal ficellé: au-delà de l'émotion
Une enquête minutieuse permet-elle de démêler l'écheveau des intrigues autour d’une affaire qui fait couler encre et salive?
La cour des visites de la prison centrale de Kondengui (Yaoundé) est encore bondée de monde ce jeudi 12 janvier 2012. Soudain, le reporter de Germinal qui vient de nouveau de franchir la grille qui sépare ce lieu de la cour d’honneur où est logée l’administration aperçoit, dans un coin non loin du hangar destiné à accueillir les visiteurs, Ndi Benoit, coaccusé d’Enoh Dieudonné, lui aussi incarcéré, dans ce lieu malfamé, depuis le 22 décembre 2011. Sandales aux pieds, chemise kaki à manches légèrement retroussées au niveau du poignet, pantalon velours noir troué au niveau du genou gauche, Ndi Benoît affiche un léger sourire quand il aperçoit le reporter de Germinal. Après quelques civilités, il n’hésite pas à remercier les médias et journalistes camerounais qui ont porté leur problème sur la place publique. « Sans les médias, on nous aurait envoyé au Kosovo », déclare-t-il. Aussi ne doute-t-il pas que les médias continueront
Quand Paul Biya a honte de son bilan
Fidèle à sa logique guerrière, il n’a pas hésité dès l’entame de son discours de verser dans le registre de l’invective et de l’injure inutiles et puériles. Sinon comment comprendre cette déclaration : « Vous avez fait le choix de la stabilité et de la paix, apportant ainsi la preuve de votre intelligence de la situation et de votre sens des responsabilités. » ? Autrement dit, si le choix avait été porté sur un autre, la partie du peuple camerounais qui avait voté pour lui aurait fait le choix de l’instabilité et de la guerre, apportant ainsi la preuve de sa stupidité ou de sa bêtise de la situation et de son sens des irresponsabilités.
Direction générale des impôts: au royaume des prédateurs
Plus de 10 milliards de FCfa détournés par un réseau de faux timbres fiscaux
La corruption et le détournement des deniers publics au Cameroun sont des pratiques qui ne sont pas encore derrière nous, loin s’en faut. Et pour cause, la dernière actualité à la direction générale des impôts (Dgi) concerne une scabreuse affaire de réseau parallèle de faux timbres fiscaux. En effet, il y a quelques semaines, des faux timbres ont été identifiés sur les dossiers des candidats au baccalauréat 2011 et sur ceux des 25 000 candidats au recrutement à la fonction publique ordonné par Paul Biya malgré la conjoncture économique morose. Mais, contrairement à la pirouette des responsables de la direction générale des impôts qui, par médias interposés, avaient tenté de faire croire que ce faux et usage de faux était le fait des proviseurs et autres réseaux non encore identifiés, se disculpant ainsi aux yeux de l'opinion, il est établi que mus par leur instinct égoïste, ces responsables, en liaison avec des connexions mafieuses insoupçonnées et haut placées, sont impliqués dans ce réseau de faux timbres fiscaux
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