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Manières de voir

Les Grassefields ou le dynamisme incarné

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Certains prétendent qu'ils ont l'esprit grégaire ; d'autres encore prétendent qu'il s'agit d'un peuple d'envahisseurs.
Ceque je perçois est de l'ordre des Dieux qui ont donné à notre pays la chance exceptionnelle de les compter parmi les ethnies qui constituent le patchwork de notre nation

Il faut se le dire, le Grassfield est profondément attaché à ses traditions, ce qui ne l'empêche pas d'essayer de comprendre celles des autres et de s'y mouler.

Le Grassfield est enraciné dans son ouest natal, ce qui ne l'empêche pas d'explorer d'autres horizons, de se sentir chez lui un peu partout, partout où il peut s'épanouir. N'est-ce ainsi que se devrait être le chemin de vie de chaque humain ? Quitter le nid pour explorer d'autres ailleurs ?

Le Grassfield est dynamique pour le plus grand bonheur du Cameroun.
Il bâtit, bâtit sans cesse, peu importe comment, l'important c'est de bâtir, et à force de bâtir, jaillissent çà et là à travers le pays, des entreprises, de magnifiques maisons, des écoles de qualité, et c'est très bien ainsi.

Mise à jour le Mardi, 24 Janvier 2023 05:22

Avant- projet de constitution : coups de ciseaux magiques pour morceler le Mali

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Le 29 juin 2022, une commission de rédaction de la constitution révisée a été mise en place par décret n°2022-0394. Le 11 octobre 2022, la commission a remis l'avant-projet de la révision de la constitution au Président de la transition. Ce dernier l’a présenté au conseil des ministres le 12 octobre. La commission a fait le tour des institutions pour leur présenter le même document: à la Cour constitutionnelle et à la Cour Suprême le 18 octobre, au Haut Conseil des Collectivités territoriales et au Conseil économique, social et culturel, le 19 octobre, aux membres du CNT, le 24 octobre, et autres organisations.
En préambule, il convient de noter que ce que l’on appelle “nouvelle” constitution n’est en réalité qu’une révision partielle de la constitution en vigueur. Elle est donc soumise à l’article 118 de la constitution en vigueur qui stipule clairement que « Le projet ou la proposition de révision doit être voté par l’Assemblée Nationale à la majorité des deux tiers de ses membres. » et que « La forme républicaine et la laïcité de l’Etat ainsi que le multipartisme ne peuvent faire l’objet de révision ». Ce dernier paragraphe

Mise à jour le Lundi, 16 Janvier 2023 18:17

Déraillement du train de l’émergence du Cameroun et possibles mesures de sauvetage

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Lettre de réforme à SE. Paul Biya, Président de la République du Cameroun
Monsieur le Président de la République,
Dans votre message à la Nation le 31 décembre 2022, trois (3) aspects spécifiques nous ont fait perdre le sommeil et justifient la présente lettre dont la finalité est de stimuler de véritables réformes par des meilleures décisions et actions en vue du relèvement de la trajectoire de performance économique tant attendu par les citoyens camerounais.
Primo, vous avez indiqué que : « Pour garantir l’approvisionnement régulier du marché domestique en produits pétroliers et en gaz domestique, il a fallu augmenter le volume des subventions publiques, au prix d’importants efforts budgétaires. C’est ainsi qu’au cours de l’année 2022, près de 700 milliards de Francs CFA ont été dépensés par le Trésor Public au titre des subventions pour les carburants et 75 milliards de Francs CFA pour le gaz domestique. »
Secundo, vous avez précisé que : « Le Gouvernement continuera à accorder une attention particulière à la mise en œuvre coordonnée de la politique d’Import-Substitution, et à l’exploitation optimale des opportunités qu’offre la Zone de Libre Échange Continentale Africaine. »

Mise à jour le Mardi, 25 Avril 2023 20:41

La commission Macron d’histoire du Cameroun : des raisons de douter

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Face au sentiment dit « anti-français » grandissant, qui prend actuellement en Afrique des allures de russophilie, la France est devant l’impasse : la reconnaissance des exactions commises au Cameroun pourrait permettre de pacifier les rapports entre les deux pays et régler le contentieux historique qui les oppose. Mais que devient, dans un pays comme dans l’autre, une histoire qui s’écrit à la commande des politiciens, en leur temps, selon leurs agendas et dans les modalités qu’ils ont eux-mêmes fixées ?
Lors de sa visite en Algérie en août dernier, Emmanuel Macron a renouvelé une annonce déjà faite au Cameroun, sur la constitution d’une commission mixte pour écrire l’histoire de la décolonisation de ces deux pays. Ces annonces ouvrent un moment mémoriel africain de la France qui, pour l’Algérie, pourrait davantage contribuer à stabiliser une littérature déjà abondante et un récit partagé. Alors que pour le cas camerounais, cette annonce ne saurait suffire pour exhumer un passé anxiogène, une mémoire querellée et confisquée.
Pour ce dernier cas qui nous intéresse ici, l’annonce du président français

Mise à jour le Mardi, 22 Novembre 2022 08:46

Précocité scolaire : nos enfants évoluent-ils trop vite à l’école ?

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Les parents forcent-ils les enseignants à inscrire les enfants dans des « classes » qui ne correspondent pas à leurs âges ?

Cette question m’a été suggérée après la vision d’une capsule vidéo devenue virale sur les réseaux numériques en cette rentrée scolaire 2022/2023. Ladite capsule dénonce ce que l’on pourrait appeler « précocité scolaire ». Compte non tenu de l’analyse des quotients – intellectuel, social, émotionnel, d’adversité, spirituel, etc. – l’on peut sommairement dire que la précocité est le fait pour un élève d’être inscrit dans une « classe » supérieure à son âge, voire de terminer un cycle d’études à un âge où il aurait pu être en train de le débuter.

J’apprécie à sa juste valeur le contenu de cette vidéo qui tire une sonnette d’alarme sur d’éventuels dangers de la « précocité scolaire » pour les apprenants et pour la société. Ce faisant, il prolonge un débat soulevé il y a quelques mois suite à la publication d’un document attribué au ministre en charge de l’Education de base. Selon ce document – authentique ou non,

Mise à jour le Samedi, 15 Octobre 2022 08:14

L'après-Macron: le Cameroun nous interpelle

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Comme des millions de Camerounais, j’ai suivi avec un intérêt particulier la visite à Yaoundé du 25 au 26 juillet du président de la République française Emmanuel Macron. En dépit des débats contradictoires, nourris parfois de spéculations de toutes sortes sur l’agenda public et celui supposé caché de la visite, tenus sur différentes plateformes, et du folklore d'animation autour de l'arrivée de cet invité de marque, je dirais que le reste, du moins ce qui s’est joué sur la place publique, était à la fois prévisible et attendu. Certes, la présence physique sur le sol camerounais est un point auquel tenait tant le régime de Yaoundé, mais en somme, Emmanuel Macron a pu tirer son épingle du jeu, pour lui et pour sa patrie la France. De surcroît, j’ai ressenti une intention réelle et actée de se dérober du rôle de bouc émissaire permanent derrière lequel se cachent certains autocrates africains et leurs complices zélés pour se dédouaner de la gestion calamiteuse de leurs propres pays et du piétinement des droits et libertés fondamentales de leurs concitoyens.

Mise à jour le Vendredi, 13 Janvier 2023 08:13

La France contre nous.

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Des drames et tragédies de notre Histoire pratique, rendre responsable, et même coupable, l'État de France ?
Lui-même s'en disculpe, et plaide sans cesse son innocence : devenus indépendants, tout est notre faute : ce n'est tout de même pas à lui d'aller, à six mille kilomètres, changer une ampoule grillée ! C'est déjà bien de la fabriquer, et générosité insigne, la mettre à notre disposition !
Tout comme de penser et proposer la « bonne gouvernance », pour panser nos maux, d'ailleurs un héritage « culturel » tenace, et même une sorte d'hérédité maléfique, sortie des profondeurs de la nuit des temps, et telle qu'à moins d'une mutation survenue dans quelque génération nouvelle, n'ayant connu ni la colonisation, ni ses lendemains, nous serions voués à la perdition !
Pour tout ce qui nous arrive, nous n'aurions donc à nous en prendre qu'à nous-mêmes, à nos mœurs, nos travers, nos vices, cette sorte de « nature » qui nous colle à la peau, d'une époque à une autre, d'un être à un autre, et constitué,

Mise à jour le Samedi, 27 Août 2022 13:11

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