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Le dossier

Le Dossier

Armée Camerounaise: vaincre le mal pour mieux servir le peuple et le Cameroun, ce pays d'avenir

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Le Cameroun, un pays d’avenir

I. Comment prendre appui sur la jeunesse de sa population …

Le 10 février 2020, s’adressant à la jeunesse camerounaise en prélude des célébrations du 11 février, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Chef de l’Etat, porte ce message :  ‘’Je saisis également l’occasion de cette Fête de la Jeunesse pour, une fois de plus, lancer un appel à nos jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ceux qui se sont laissé enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux régions doivent déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein de nos communautés. Je continue de les exhorter à sortir de la brousse et à retrouver leurs autres jeunes concitoyens qui mènent une vie normale au sein de la société’’.
Il s’agit d’un appel, un appel de plus du Président de la République, à l’adresse de notre flamboyante et laborieuse jeunesse camerounaise. Un appel de plus, qui confirme le tropisme profondément ancré dans l’esprit

Mise à jour le Mercredi, 02 Septembre 2020 06:40

Présidentielle 2018: Paul Biya est Responsable et Coupable de la Désintégration avancée du Cameroun

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Bullocratie
Paul Biya le Très Grand Saint Naufrageur du Cameroun n’aime pas le Cameroun. Ce sera là son seul fait de gloire après 36 printemps de galère. Ces derniers temps, son équipe et lui se manifestent par quelques tâches odorantes et soporifiques sur la nappe maculée de sang et de leurs imperfections faites de malfaçons, de médiocrité, de faiblesse, de carence, de mensonges, d'hypocrisie et de crimes odieux. Alors que tous les clignotants sont au rouge, le président de la République tarde toujours, après 56 années passées dans les hautes sphères de l’Etat à identifier la panne. Il se complait, comme dans toute bullocratie, dans une autosatisfaction. Lors de la prochaine présidentielle, le bilan des 36 années désastreuses sera soigneusement occulté ou enjolivé, les médias aux ordres seront requestionnés pour relayer « l'information ». Le gouvernement s'illustrera par la célébration de la pensée inique et se glorifiera de la vitalité de la démocrature camerounaise.
Au moment où les uns et les autres s’apprêtent à entrer en campagne, les voix discordantes ont de la peine à se faire entendre.

Mise à jour le Mercredi, 21 Novembre 2018 04:25

Université des Montagnes: l'Enfer du décor

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Sauver l'UdM,par Ikemefuna Oliseh
Au cours de l’entretien avec le président de l’Association pour l’Education et le Développement (AED), celui-ci affirmait que « Si on renouvelle toute la classe dirigeante, en nous maintenant uniquement comme des conseillers, nous finirons par nous entendre. La nouvelle génération qui arrivera aura les mains libres et sera libérée de nos casseroles et de nos querelles. Elle saura trouver les voies et moyens pour gérer notre passif »
Curieusement, il y a quelques jours deux importantes décisions du président de l'AED étaient rendues publiques. La 1ère décision nomme un vice président de l'UdM chargé de l'administration générale, en la personne du Pr Jean Michel Tekam (78 ans), jusque-là enseignant dans la filière pharmacie. La nomination de cet homme bien connu dans la scène politique camerounaise pour ses prises de position iconoclastes vient mettre un terme au monopole de la vice-présidence jusque-là exercé par le Pr Jeanne Ngogang qui gérait tant bien que mal les affaires académiques. Désormais donc le Pr Kaptué sera secondé par deux vices présidents.
La seconde décision nomme le Pr Moyo Kamdom

Mise à jour le Lundi, 27 Août 2018 10:22

Quand les opposants refusent le pouvoir. Analyse des stratégies de la défaite.

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Des faire-valoir politiques
Opposition. Le mot symbolise les mutations intervenues depuis bientôt 28 ans dans la vie politique camerounaise. L'existence et la présence des partis dits de l’opposition témoignent, sinon de la réalité, du moins de la volonté de démocratisation de la vie politique nationale par les gouvernants provisoires actuels. Cela peut se jauger à la marge de manœuvre laissée aux partis d’opposition et à leurs leaders de se poser comme de véritables contre-pouvoirs
Mais, combien de Camerounais vivant, aujourd'hui, hommes de culture, leaders politiques ou d'opinion, un jeune, peut avoir envie, sinon de ressembler, du moins de s'inspirer pour son cheminement personnel ? Les exemples sont rares et les modèles durables pratiquement inexistants. Il est évident que la jeunesse camerounaise est en quête de repères. Elle ne se voit très souvent offrir que des stars artificielles, des gloires acquises à bon marché par une "élite" prompte au reniement, à la compromission.
Et c'est presque toujours au moment où l'on attend d'eux des attitudes courageuses, qu'ils basculent dans la compromission. La politique politicienne, à cet égard, offre le

Mise à jour le Samedi, 16 Mai 2020 13:21

Paul Biya, La malédiction du 6 novembre 1982

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Vanitas vanitatum...
Vanité des vanités, tout est vanité, dit Ecclésiaste. ‘’L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe, comme la fleur des champs il suffit qu’un souffle passe; Sur lui,  il n’est plus, jamais plus ne le connaitra sa place.’’  Cette sagesse, tirée des psaumes 103 montre la vanité de toute chose.
Au milieu du XVIIe siècle, Louis XV affirmait péremptoire : « En ma personne seule réside la puissance souveraine. À moi seul appartient tout le pouvoir législatif sans dépense ni partage. L’ordre public tout entier émane de moi et les droits et les intérêts de la Nation sont nécessairement unis avec les miens et ne reposent qu’en mes mains. » Toutefois, la dictature monarchique a ouvert la voie à la Révolution bourgeoise de 1791. La France est ainsi passée d’une extrémité à une autre, de l’absolutisme royal à l’intolérance bourgeoise qui a effacé l’ordre de la noblesse en assassinant le roi. La Révolution bourgeoise ira de pair avec l’instabilité constitutionnelle. De 1791 à 1795, trois constitutions sont rédigées en France.
La situation du Cameroun est préoccupante.

Mise à jour le Dimanche, 02 Septembre 2018 18:17

Crises multiformes: Le prix de la gouvernance différée des problèmes

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Crise anglophone, crise de succession, crises sociales, problème national camerounais: Le prix de la gouvernance différée des problèmes

Quand il arrive au pouvoir le 6 novembre 1982, jour où la malédiction s’est abattue sur le Cameroun et les Camerounais, il déclare qu’il ne faillira jamais, qu’il promouvra la « vraie démocratie » qui ne saurait s’accommoder des quelques formes d’oppression, de tyrannie ou de dictature, qu’il consolidera l’unité nationale et passera au stade d’intégration nationale. Enfin, qu’il aimerait que l’on retienne de lui comme celui qui a apporté la démocratie et la prospérité. 35 ans après, le bilan est catastrophique. On assiste à l’implosion du Cameroun. L’insécurité est grandissante. Le Cameroun est à nouveau dans les serres des bailleurs de fonds. La crise dite anglophone est venue titiller la proactivité de la gouvernance du Renouveau- Rdpc. Elle teste leur capacité d’anticipation. Et met à rude épreuve l’ingénierie politique des acteurs et autres entrepreneurs politiques. Les Camerounais payent ainsi le prix de la filouterie, de la roublardise et surtout de l’inertie, autrement dit de la gouvernance différée de leurs problèmes. Des solutions existent pourtant pour sortir de l’impasse actuelle. Dans cette édition spéciale consacrée

Mise à jour le Mardi, 28 Août 2018 09:05

Le Cameroun sous le Renouveau: la descente aux enfers

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Calculs et signes de faiblesse
Une chose est sûre, certains leaders de la contestation anglophone se frottent les mains. Malgré des mois d’incarcération, malgré les souffrances endurées dans les goulags infects de Paul Biya, ils ont réussi à faire plier le président de la République et à obtenir presque tout et même plus que ce qu’ils revendiquaient aux premières heures de leurs mouvements. S’il est vrai que les pouvoirs publics soutiennent que c’est dans le souci d’apaisement que le président de la République a ordonné l’arrêt de poursuite pour certains leaders de cette contestation, il n’en demeure pas moins vrai que ce geste de Paul Biya donne à penser qu’il n’entend que le langage de la force, mieux du rapport de force. La brèche est ainsi ouverte. Aux autres Camerounais qui ont déserté le champ de la revendication de leurs droits les plus élémentaires de tirer les leçons du Mouvement social anglophone.
La question n’est plus aujourd’hui de savoir « on va faire comment ? »,  elle est de prendre conscience des enjeux, des difficultés

Mise à jour le Dimanche, 01 Avril 2018 13:51

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