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Politique

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Maurice Kamto, le MRC, le SDF et les partis d’opposition pris dans le piège électoral

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S’ils ne prennent garde, s’ils ne transcendent pas leur égoïsme, leurs querelles de clocher, leurs clivages politiques et idéologiques et ouvrent incessamment des concertations en vue de la formation de coalitions électorales, les partis politiques de l’opposition iront une fois de plus à l’abattoir électoral le 9 février 2020. Alerte !!!
Maurice Kamto sera-t-il candidat à un poste électif lors des prochaines élections ? Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) prendra-t-il part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020 ? Ces questions étaient sur les lèvres de nombreux observateurs, après la convocation, par le président de la République, Paul Biya, du corps électoral pour le dimanche 9 février 2020 à l’effet d’élire les députés à l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux.
S’il est clair aujourd’hui que Maurice Kamto ne sera pas candidat, si on s’en tient aux propos du secrétaire général du MRC, Christopher Ndong, pour la formation politique qu’il dirige, il est évident que le MRC prendra part à ces élections. Selon le SG du MRC, la décision d’aller aux élections allait de soi.

Mise à jour le Lundi, 20 Janvier 2020 09:18

Encore du grabuge et des bruits discordants au Manidem. Appel d'outre-tombe d'Abanda Kpama

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Le 1 août 2017, dans une lettre adressée aux médias, le président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), a porté à la connaissance des journalistes le contenu des résolutions du Comité national de coordination (CNC), de ce parti politique réuni en session ordinaire, le 29 juillet 2017 à Mbankomo. À l’issue des assises, peut-on lire dans le dossier remis la presse, « Messieurs Ekane Anicet, Bedimo Kouo, Ketchateng Jean Baptiste et Nforgang Ngah Charles Cacharel sont suspendus de prise de parole en public au nom du Manidem tel que dûment constaté par l’exploit d’huissier ci-joint ».
Les griefs portés contre les intéressés sont nombreux et contenus dans le compte rendu de la CNC. La résolution n°4 indique : « Le CNC ayant constaté : le comportement méprisant et récidiviste des camarades pendant les réunions ; les accusations graves à l’endroit du camarade Ekané Anicet; accusations de nature à ternir l’image du parti, l’absence de démenti du camarade Ekane et le refus condescendant de ce dernier à répondre aux interpellations du parti

Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien: j'accuse la France de Chirac et de Sarkozy

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L’ancien président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, en détention provisoire depuis 2011 à la Cour pénale internationale à La Haye, affirme dans un entretien exclusif à Mediapart que la France de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy, a systématiquement saboté sa présidence. Refusant une trop grande indépendance du pouvoir d’Abidjan, Paris n'a cessé d'œuvrer à son renversement.
La Haye (Pays-Bas), envoyée spéciale. – Les récentes mutineries de militaires en Côte d’Ivoire sont venues rappeler que le président Alassane Ouattara était arrivé au pouvoir, en 2011, en recourant aussi à des combattants mercenaires, dont certains avaient été engagés dès 2002 dans un coup d’État raté contre Laurent Gbagbo. Dans le processus qui a conduit Alassane Ouattara à être déclaré élu à la présidence ivoirienne, il y a eu un acteur majeur : la France. Pour beaucoup de citoyens d’Afrique francophone, son implication dans la crise politico-militaire qu’a traversée la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011 est évidente, même si elle a toujours cherché à cacher ou à faire oublier son rôle.
Détenu depuis six ans à La Haye

Mise à jour le Dimanche, 19 Juillet 2020 18:02

Partis politiques comme tremplins alimentaires et candidats médiatiques à la présidentielle de 2018

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Il n’y a rien de plus légitime pour tout Camerounais ou toute Camerounaise de nourrir de grandes ambitions pour son pays en briguant la magistrature suprême. Mais, je suis très amusé quand chaque jour qui passe, nous assistons à un déluge de candidatures à la présidentielle de 2018, sans que personne ne pose la question de savoir si ces candidatures peuvent prospérer, au regard de certaines dispositions de la loi électorale.
L'article 121 de la loi n° 2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi n°2012/017 du 21 décembre 2012, dispose :
«(1) les candidats peuvent être :
1°) soit investis par un parti politique ;
2°) soit indépendants, à condition d’être présentés comme candidat à l’élection du Président de la République par au moins trois cents (300) personnalités originaires de toutes les Régions, à raison de trente (30) par Région et possédant la qualité soit de membre du Parlement ou d’une Chambre consulaire, soit de Conseiller régional ou de Conseiller municipal, soit de Chef Traditionnel de premier degré.

Mise à jour le Mercredi, 09 Août 2017 21:01

Thomas Deltombe: la France a «orchestré une guerre pour éliminer les indépendantistes» au Cameroun

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Elle n'a toujours pas été reconnue officiellement, pourtant la France a bien mené une guerre au Cameroun avant et après l'indépendance du pays dans les années 50 et 60. Adepte de la doctrine de la guerre contre-révolutionnaire, l'administration coloniale a employé tous les moyens (bombardements, élimination d'opposants, torture, regroupement forcé des populations, etc.) pour éradiquer le mouvement nationaliste de l'UPC (Union des populations du Cameroun). Après leur somme qui a fait date, les auteurs de «Kamerun !» publient un ouvrage synthétique intitulé «La guerre du Cameroun. L'invention de la Françafrique». Thomas Deltombe, l'un des auteurs, est l'invité de RFI.

RFI : Avec ce livre, vous synthétisez, vous prolongez aussi le travail que nous avez effectué depuis plusieurs années sur la guerre du Cameroun. Vous commencez par un témoignage inédit d’un pilote d’hélicoptère français, Max Bardet. Qui est-il ? Et que vous a-t-il raconté ?
Thomas Deltombe : Max Bardet est un pilote d’hélicoptère français qui a été envoyé au Cameroun après la guerre d’Algérie, qui était d’ailleurs un très chaud partisan de l’Algérie française. Il

Mise à jour le Dimanche, 19 Juillet 2020 18:08

Ce qui explique l'incapacité de Paul Biya à gouverner le Cameroun

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Les Camerounais se demandent pourquoi le Cameroun n’est pas gouverné. Pour tenter de comprendre, nous avons essayé de relire certains écrits sur le chef de l'Etat qui nous permettent de comprendre pourquoi Paul Biya est incapable de gouverner et se contente de diriger le Cameroun. C’est d’abord Abel Eyinga qui nous donne les premières clés de compréhension quand il déclare : « Je ne me considère pas du tout comme celui qui connaît le mieux M. Paul Biya aujourd’hui. Certes il y a eu un moment dans les années 50, où nous nous fréquentions beaucoup. C’est lorsque nous étions de jeunes étudiants à Paris. Je précise que ces fréquentations se situaient sur le plan purement personnel, fraternel. Par exemple lorsque je me suis marié à la fin de 1957, Biya est venu assister naturellement à mon mariage à l’Hôtel Lutetia et à l’Église. Il en a même été l’un des garçons d’honneur. J’aurais fait la même chose pour lui s’il avait pris femme à l’époque. Dans d’autres domaines, en revanches, il n’y avait pas beaucoup

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:34

Odile Tobner: "Ceux qui profitent du régime souhaitent que Paul Biya reste après 2018"

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Agrégée de Lettres classiques, intellectuelle engagée, observatrice avertie de la société camerounaise, ex-présidente de l'Ong Survie, Odile Tobner jette un regard sur des sujets de l'actualité nationale et internationale
Qu’est-ce qui vous a motivée à rééditer les deux livres de Mongo Béti que sont : Mission terminée et Le roi miraculé, des livres publiés il y a près de 60 ans ?
Ils ont été longtemps disponibles parce que pendant un certain temps l’éditeur Buchet les a réimprimés. Ils auraient dû l’être en permanence, comme d’autres titres de Mongo Beti, plus anciens. Les nouveaux propriétaires des éditions Buchet/Chastel n’ont pas voulu les rééditer. Nous avons récupéré les droits et réédité nous-même ces deux ouvrages qui manquaient.

Vous arrivez au Cameroun au moment où le paysage sociopolitique est divisé pratiquement en deux camps. On a d’un côté ceux qui invitent le président Paul Biya, 83 ans, à se représenter à la présidentielle de 2018 et en face, ceux qui s’y opposent. Quelle est votre position dans ce débat ?
Elle n’est pas difficile à deviner.

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:30

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