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Société

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Hommages académiques au Professeur André-Norbert Ntonfo

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M. le Préfet,
Chers collègues,
Distingués invités,
Ailleurs, on dit : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante »
Ici nous dirons : Aux grands professeurs, aux grands maîtres, aux grands bâtisseurs, la communauté universitaire reconnaissante.
Ailleurs, l’énoncé de ce devoir de reconnaissance est affiché sur le fronton d’un édifice dédié, d’un lieu transformé en lieu de mémoire.
Ici, en attendant que l’AED/UdM érige ses propres lieux de reconnaissance et de mémoire, notre panthéon, c’est notre cœur, c’est notre pensée, c’est notre parole qui exprime cette reconnaissance.
Je l’ai dit tout à l’heure et je le redis avec une emphase que nous impose la stature de la personne qui nous a rassemblés ici ce jour : Aux grands professeurs, aux grands maîtres, aux grands bâtisseurs, la communauté universitaire reconnaissante.
J’insiste sur ces mots parce que non seulement ils expriment de manière synthétique la signification de notre présence ici, mais aussi ils me donnent la structure de mon discours.

« Aux grands professeurs, aux grands maîtres… »
André Norbert Ntonfo, c’est le nom d’un grand professeur,

Mise à jour le Samedi, 22 Juillet 2023 11:45

Délivrance des E.visas d'entrée au Cameroun : absence de transparence et d’équité dans le choix du prestataire.

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Le gouvernement camerounais vient de signer, dans l’opacité, avec Impact Palmarès, une jeune entreprise de droit ivoirien, un contrat permettant la délivrance des E. Visas. Ce qui n’a pas laissé indifférent les responsables du Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun (GEDCAM) . Leur réaction ne s’est pas fait attendre.
Informé de la mise en place, par les autorités camerounaises, d’un système de délivrance des E Visas, autrement dit d’un système de demande en ligne des visas d'entrée au Cameroun à travers toutes les représentations diplomatiques et consulaires camerounaises, le président exécutif du Groupement des Entreprises du Digital du Cameroun (GEDCAM), Priso Genestar a adressé, le 6 juillet 2022, au Premier ministre camerounais, une correspondance dans laquelle il s’interroge sur la procédure ou les conditions de sélection non transparentes et non équitables du prestataire. Dans cette correspondance qui ne remet pas en cause le savoir-faire de l’entreprise choisie, le président du GEDCAM, pointe du doigt « le caractère très opaque des appels à manifestations d'intérêt ou des sélections des différents opérateurs pour les projets d'envergure de cette nature ».

Mise à jour le Vendredi, 13 Janvier 2023 10:08

Rebelote : La Grande Palabre à nouveau interdite

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Chassez le naturel, il revient au galop, affirme un aphorisme bien connu.
Ce jeudi 30 juin 2022, à 12h33 mn, j'ai reçu la notification de l'interdiction de La Grande Palabre, prévue ce même jour à l'hôtel Franco de 14 à 18h.
Invité à le rencontrer, Monsieur le sous-préfet qui m'a reçu dans son bureau, à 12h34 mn, m'a fait comprendre qu'il a rapporté sa décision après avoir reçu des services de renseignement des informations faisant état d'un risque d'un trouble à l'ordre public. Au cours de l'entretien, qui a duré 40 minutes, il a évoqué le caractère sensible du thème de la discussion.
J'ai battu en brèche cette justification en lui rappelant que ce n'est pas le première fois que nous organisons une discussion publique sur cette thématique, mais également en lui faisant comprendre qu'il existe une jurisprudence Germinal en la matière, l'Etat du Cameroun, son prédécesseur et le sous préfet de Yaoundé 2

Réunions publiques : L’Etat du Cameroun condamné dans les affaires l’opposant au journal Germinal

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Jean-Bosco Talla : « Ces décisions paralysent les dérives des sous-préfets »

Le directeur de la publication de Germinal obtient deux décisions de justice historiques annulant les décisions des sous-préfets de Yaoundé 1 et 2 interdisant l’organisation des réunions publiques et condamnant l’Etat à verser à l’organe de presse qu’il dirige des dommages conséquents. Lisez plutôt !

Vous venez de remporter deux victoires historiques contre les sous-préfets de Yaoundé 1 et de Yaoundé 2é, en obtenant devant le tribunal administratif du Centre à Yaoundé, l’annulation des décisions qui interdisaient il y a cinq ans, l’organisation des réunions publiques par votre journal, Germinal... Racontez-nous ces cinq années de procédures.
En réalité, je ne sais pas si en quelques lignes, je peux raconter dans les détails ces cinq années épuisantes, éreintantes et ruineuses des procédures devant le tribunal administratif du centre à Yaoundé. Cependant, je peux faire une économie des procédures et au-delà indiquer les difficultés rencontrées. Comme vous le dites, le tribunal administratif du centre vient de rendre deux décisions historiques, annulant deux décisions des sous-préfets

Mise à jour le Vendredi, 22 Juillet 2022 09:08

Jeunesse et drogues, l’avenir d’une nation en danger.

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Le 1er février 2018, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, lançait, comme ses pairs, une « campagne de sensibilisation des jeunes […] sur les méfaits du cannabis ». Cet acte pendulaire des autorités administratives s’inscrivait plus dans une logique médiatique que dans celle de la recherche des résultats en termes quantitatifs.
En levant un pan de voile sur ce fléau social aux conséquences inimaginables, les pouvoirs publics dont l’une des missions est de faire appliquer les lois et les règlements, avait cru agir avec une précision chirurgicale sur un fait social qui touche à la morale et à la santé publiques. Le caractère évanescent de cet acte tient à trois raisons principales.
Primo ; le déploiement pour la « sensibilisation » des jeunes semblait corroborer l’hypothèse de l’opportunité administrative. Aussi avons-nous été en droit de nous demander si une « semaine de la jeunesse » était suffisante pour prétendre atteindre des résultats escomptés.
Secundo, le problème des stupéfiants a été présenté d’un point de vue de ses « méfaits ».

Mise à jour le Dimanche, 19 Juillet 2020 18:07

Catastrophe ferroviaire : Dynamique Citoyenne dénonce l’absence de Paul Biya à Eséka

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Le vendredi 21 octobre 2016, quelques heures après l’effondrement de la chaussée sur l’axe routier reliant Yaoundé la capitale politique à Douala, la capitale économique (l’axe lourd Yaoundé - Douala), le Cameroun a été le théâtre d'un épouvantable accident ferroviaire (déraillement du train inter-city) dans la localité d’Eséka, le plus meurtrier de son histoire. Deux catastrophes successives d’une rare gravité qui feront date dans l’histoire du Cameroun de ces cinquante dernières années.
Tout en manifestant sa solidarité à l'endroit des familles durement éprouvées, de toutes celles et tous ceux qui ont subi des traumatismes divers, et à l’endroit des centaines de blessés dont le sort est préoccupant eu égard à l’état du système camerounais de santé et à la mauvaise presse qui caractérise les formations hospitalières publiques, Dynamique Citoyenne, Réseau de Suivi Indépendant des Politiques Publiques et des Stratégies de Coopération, se joint à l’ensemble des citoyens camerounais pour déplorer la perte de plusieurs dizaines de compatriotes et de ressortissants étrangers victimes de l’irresponsabilité et de l’inertie d’un régime qui, au-delà des apparences et de

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:10

« Monsieur le Président, la dignité du Cameroun exige que vous alliez à Eséka »

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Monsieur le Président de la République,
C’est au cœur de l’une des périodes les plus tragiques et les plus sombres de l’histoire récente de notre pays que je m’adresse à vous. Les images insoutenables de l’accident ferroviaire survenu le 21 octobre au matin à Eséka, sur la ligne Yaoundé-Douala desservie par Camrail, ont profondément bouleversé tous les Camerounais. Elles continueront longtemps de les hanter.
Ces 79 morts, innocents privés de leur destin et arrachés à leurs proches – mais n’y a-t-il pas eu davantage de victimes qu’on ne veut bien nous le dire ? –, ces centaines de blessés qui tentent aujourd’hui de s’accrocher à la vie dans les conditions sanitaires les plus précaires, sont d’autant plus insupportables à nos compatriotes que ce drame aurait pu être évité. Si l’émotion de la nation est aujourd’hui si forte, c’est parce qu’elle mêle la douleur et la colère.
Lorsque ce tragique événement s’est produit, Monsieur le Président, vous ne vous trouviez pas au Cameroun. C’est donc plus de 48 heures après les faits que vous vous êtes enfin exprimé

Mise à jour le Jeudi, 02 Mars 2017 23:23

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