Où comment Maurice Kamto s’est ensablé dans « L’Arène »
Le but de la manœuvre était double. D’abord, il fallait essayer de propulser la campagne de recrutement de militants et de structuration du parti, jugée terne et peu prometteuse à six mois des élections législatives et municipales où le MRC entend présenter des listes de candidats. Ensuite, dans la perspective de la présidentielle de 2018 au plus tard, Maurice Kamto voulait se poser en leader et en homme d’Etat à l’étoffe présidentielle. Sur ces deux points, le fiasco est total et sans appel. Même ses thuriféraires les plus enthousiastes n’ont pas crié victoire. Comme les Camerounais et quelques étrangers qui se sont rués sur le petit écran, ils ont été refroidis par le personnage qu’ils ont découvert ou retrouvé à la télévision, après la campagne savamment orchestrée par des médias proche de lui au lendemain de sa démission du gouvernement. Une campagne qui le présentait comme le Messie que le Cameroun attendait pour sa rédemption.
L’interview était pourtant bien arrangée. L’un des interviewer n’était autre que Xavier Messe, le rédacteur en chef du journal Mutations dont Maurice Kamto est copropriétaire. Il était donc interrogé par son salarié. L’autre, Marie-Noëlle Guichi, est de son « village », rattachée au journal Le Messager, naguère dirigé par Jean-Baptiste Sipa, un ami personnel et de longue date de Maurice Kamto. Le plateau eût été plus équilibré et exemplaire si, à côté d’un journaliste proche, le leader du MRC avait accepté un second journaliste moins accommodant.
Pas étonnant alors que le principal sujet qui fâche, la scabreuse affaire du plagiat qui accable Maurice Kamto, n’ait été abordé ni par l’une, ni par l’autre.
Les mensonges répétés de Maurice Kamto sur Canal 2
Franck Biya et Vanessa Tchatchou : deux figures, deux destins, deux Cameroun en guerre

Ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler l’affaire Franck Biya ne se limite pas seulement à une histoire de millions quoique cette dimension soit révélatrice de la crise civique, sociale et politique induite par la République de l’argent et l’esprit vénal installés et distillés insidieusement et durablement au Cameroun par le Renouveau National depuis 1982. Elargir le débat en dehors de la bataille des chiffres qui l’appauvrit analytiquement et ontologiquement donne une portée sociétale profonde à ce dossier. Une façon de le faire revient à lier l’affaire Franck Biya à l’affaire Vanessa Tchatchou afin de débusquer et de dévoiler la nature profonde du Renouveau National par l’analyse des réactions, des attitudes et des discours des institutions publiques et de certains membres du gouvernement par rapport à ces deux affaires.
Les délires obscènes de la contremaîtresse Calixte Beyala

Où est passé l’avenir du Cameroun ? Comment le penser de nouveau ?

La première consiste à se pencher sur l’état des lieux du pays Cameroun, c'est-à-dire à poser un regard critique sur son évolution historique sous-régionale, africaine et mondiale : c’est un regard externe qui fait du contexte sous-régional, africain et mondial, le matériau via lequel on analyse l’objet Cameroun dans sa trajectoire comme Etat.
Réconcilier l’Afrique avec ses forces vives : tel est le prochain défi
La conquête du progrès et du bien être du continent ne peut faire l’économie de l’implication d’acteurs africains
Réflexion sur les scandales universitaires de l’ethnicisme camerounais.

Privés de citoyenneté par 60 ans de mascarades électorales et de bricolages politiciens, livrés à la misère rampante par 50 ans d’indépendance gérée par une élite anti-nationale, privés d’éducation, de santé et d’avenir par deux régimes violents et ivres de mensonges, les Camerounais se sont repliés dans leurs bantoustans ethniques, espérant y trouver l’ultime barrage contre la malemort et l’insignifiance sans vergogne qui les étreignent.
Lettres ouvertes de M. Marafa Hamidou: un atout pour la conquête de la démocratie et la bonne gouvernance au Cameroun
Croire le gouvernement camerounais et son président en mesure de mettre en œuvre une « opération épervier » respectueuse de l’intérêt du peuple et apte à rétablir la morale publique est une terrible erreur. Comment peut-on espérer du « chef bandit » qu’il neutralise ses acolytes au nom des principes moraux que lui-même a violé et continue de violer sans retenue ?
Comme dans les précédentes, la 4ème lettre ouverte [1] de M. Marafa Hamidou révèle faits extrêmement graves qui confirment s’il en était besoin, que les autorités camerounaises ont depuis longtemps atteint un niveau de corruption et de prévarication vertigineux.
La généralisation de l’insouciante et de l’impunité, conjuguée avec une kleptomanie et une vénalité systématiques à tous les niveaux de la fonction publique, y compris et surtout dans les plus hautes sphères de l’état, ne laisse aucune chance de développement au Cameroun. Cette 4ème lettre révèle notamment que :
- La Saa South African Airways en charge de l’entretien des 2 avions Boeing 737 et 747 appartenant à la défunte Camair, a corrompu des autorités du gouvernement
Plus d'articles...
Page 9 sur 17