
En effet, après plusieurs décennies d’errance et de manque de vision, on peut affirmer que notre a pris beaucoup de retard par rapport à d’autre pays de même structure économique.
En outre, dans un contexte de globalisation et de crise financière mondiale généralisée, les petites stratégies de lutte pour le maintien au pouvoir ne peuvent prendre le dessus sur l’intérêt général et l’avenir des Camerounais et du Cameroun.
De ce fait, dans la conception et la mise en œuvre de nos programmes de développement, plusieurs variables doivent nécessairement nous inspirer. Pour rebâtir l’Afrique, bien au-delà de l’exploitation minière, agricole, forestière, halieutique et énergétique, il y a en outre l’histoire. Notre histoire qui nous interroge et nous poursuit et qui de plus est, doit également nous inspirer. Et c’est à juste titre que l’on dit, « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient ». En effet, s’il doit incontestablement, dans nos processus de conception et d’élaboration des politiques, être légitimement question des structures organisationnelles et structurantes de nos économies, que ce soit du secteur secondaire ou de l’industrie lourde, il y a tout aussi légitimement une autre donnée essentielle que nous devrons forcément intégrer dans notre démarche, la promotion et la réalisation de l’intégration de toutes les composantes de l’homme Africain, où qu’il soit et quoiqu’il soit devenu.