
L’équation Boko Haram, la géopolitique internationale et les Africains

Cameroun : la diaspora, l’une des clés de notre développement

En effet, après plusieurs décennies d’errance et de manque de vision, on peut affirmer que notre a pris beaucoup de retard par rapport à d’autre pays de même structure économique.
En outre, dans un contexte de globalisation et de crise financière mondiale généralisée, les petites stratégies de lutte pour le maintien au pouvoir ne peuvent prendre le dessus sur l’intérêt général et l’avenir des Camerounais et du Cameroun.
De ce fait, dans la conception et la mise en œuvre de nos programmes de développement, plusieurs variables doivent nécessairement nous inspirer. Pour rebâtir l’Afrique, bien au-delà de l’exploitation minière, agricole, forestière, halieutique et énergétique, il y a en outre l’histoire. Notre histoire qui nous interroge et nous poursuit et qui de plus est, doit également nous inspirer. Et c’est à juste titre que l’on dit, « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient ». En effet, s’il doit incontestablement, dans nos processus de conception et d’élaboration des politiques, être légitimement question des structures organisationnelles et structurantes de nos économies, que ce soit du secteur secondaire ou de l’industrie lourde, il y a tout aussi légitimement une autre donnée essentielle que nous devrons forcément intégrer dans notre démarche, la promotion et la réalisation de l’intégration de toutes les composantes de l’homme Africain, où qu’il soit et quoiqu’il soit devenu.
Controverse : tribalisme multiforme et l’État tribal au Cameroun

La question du franc CFA et la monnaie binaire (nationale) !

Si le Cameroun doit continuer à affirmer son appartenance à la zone CFA, la condition qu’il devrait dès à présent imposer est que la Banque des États d’Afrique Centrale (BEAC) qui est l’agent opérationnel de la politique monétaire en Afrique Centrale, définisse et conduise de manière indépendante, libre et autonome la politique monétaire commune. C’est-à-dire que la monnaie frappée par la Banque centrale ne doit plus bénéficier de la garantie française et que les Français n’ont plus de raison de faire partie du Conseil d’administration.
En effet, il faut ici reconnaître que depuis les indépendances, aucun dirigeant des pays sous influence française, n’a eu le courage d’affronter le problème structurel du franc CFA. Nous avons dans deux zones régionales africaines (Ouest et Centre) une monnaie unique sans gouvernement unique. Dans la zone CEMAC, le franc CFA doit faire face à six gouvernements avec six politiques économiques différentes et plusieurs marchés d’obligations.
L’unité de l’UPC, ou le devoir de répétition: l’UPC du pouvoir et l’UPC de l’opposition

À la vérité nous avions aussi contribué à cette confusion qui fait état de plusieurs UPC irréconciliables. C’est qui « nous » ? Je parle – concession faite aux vocables des médias – de la « famille » d’upécistes qui a fait le travail de fourmis depuis en gros la mort d’Ernest Ouandié jusqu’à l’adoption de la loi de 1991 sur le pluralisme démocratique. C’est cette « famille » upéciste que des médias désignent tour à tour comme l’UPC des Fidèles, l’UPC légitime, l’UPC canal historique…
Je résume : la descente aux enfers des maquis de la Sanaga Maritime depuis l’assassinat de Ruben Um Nyobé en 1958,
Ce que « Émerger en 2035 » veut dire

Cependant, la banalisation du concept, la banalité de son usage et la fluctuation des projections, dont les échéances les plus optimistes émanent parfois de nations sans ressources apparentes ou celles dont les années d’instabilité politique ont multiplié les besoins de développement, incitent à penser que cette notion reste encore à définir.
Dans une interview du 02 Décembre 2013 parue dans le quotidien Cameroon Tribune, Monsieur Abaga Nchama Lucas, Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), indique que « les niveaux de taux de croissance du PIB dans la zone [CEMAC] se situent entre 4 et 5% en moyenne ces cinq dernières années, ce qui n’est pas du tout suffisant pour atteindre nos objectifs d’émergence (…) Avec un taux de croissance de 4, voire 5%, nous ne pouvons pas aspirer à devenir des économies émergentes à l’horizon que nous nous sommes fixés ».
Renonciation de Monseigneur Victor Tonyé Bakot: Les chrétiens engagés accusent le Nonce apostolique
Le 29 juillet 2013 dernier, Mgr Victor Tonye Bakot, jusqu’à cette date Archevêque de Yaoundé (depuis 2003), renonçait au gouvernement pastoral de cet important territoire de l’Église de Dieu qui est au Cameroun, sous la pression du Nonce apostolique, Mgr Piero Pioppo. Mgr Bakot avait sollicité deux semaines de réflexion, qui lui furent refusées net et sans explications. Il avait alors été sommé de signer sa renonciation quam primum. Le même 29 juillet 2013, le Pape François acceptait les démissions des Archevêques de Lubjana et de Maribor, de l’Église de la Slovénie, pour une scabreuse histoire de mauvais investissements qui a coûté une faramineuse somme de 800 millions d’euros, soit environ 500 milliards de FCfa à titre de pertes à l’Église de ce petit pays qui ne totalise en tout et pour tout que deux archidiocèses. Le site web Vatican Insider, qui faisait écho de la décision du Saint Père, parlait plutôt de « questions domaniales » en ce qui concernait Mgr Tonye Bakot, et non de détournements de fonds, comme semblait véhiculer la propagande d’une certaine presse locale.
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