Personne ne s’attend à ce que les tyrans qui nous gouvernent ne quittent leurs « responsabilités de chef d’état » librement et démocratiquement. Ils sont arrivés au pouvoir par la fraude et le soutien de leurs maquereaux occidentaux, et se maintiennent au pouvoir par la violence et la répression. Ils ne connaissent donc pas d’autres langages que celui-là. Le goût très sucré de la mangeoire pour leur famille et leur clan ne peut d’ailleurs que les dissuader au quotidien d’abandonner le doux pouvoir. Par conséquent, tous les moyens et subterfuges sont bons pour forcer le peuple à accepter soit la monarchisation, soit la passation du pouvoir à l’intérieur du clan.
Valider les fraudes électorales en Afrique, un crime contre l’humanité
Repenser la société civile
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La réponse qui nous viendrait naturellement à l'esprit est la suivante: la société civile est à la mode et parce qu'elle est la mode, il y a comme une fétichisation du concept. Aussi devons-nous réitérer la question proprement philosophique: qu'est-ce que la société civile? Quelle est la trajectoire du concept? Qui sont les acteurs de la société civile? Comment l'émergence de la société civile peut-elle nous informer sur les procédures en acte dans la société, sur la démocratisation de celle-ci, sur la production d'une modernité africaine? Cette société civile en construction, peut-elle aujourd'hui produire une culture citoyenne, mettre en œuvre une capacité citoyenne?
“Le pays est sous la coupe d'à peu près un demi-millier de vieillards qui s'arc-boutent et ne veulent point mourir seuls”
Achille Mbembe: Pour l'abolition des frontières héritées de la colonisation
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Emploi des jeunes : un enjeu pour les protagonistes de la présidentielle 2011
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L’absence de confiance dans les institutions (Elecam notamment), dans certains partis et dirigeants politiques plaident en faveur de la force des arguments pour convaincre nos compatriotes face au scepticisme d’une part et vaincre l’argument de la force qui pourrait être utilisé d’autre part.
Lettre ouverte au Premier ministre Yang Philemon
Que faites-vous du sort des 1000 fonctionnaires qui travaillent depuis 31 mois sans salaire?
Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement,
C’est en notre modeste qualité de citoyen d’une République que nous voulons tous considérer comme un Etat de droit que nous nous permettons de porter à votre illustre attention la situation ahurissante de ces milliers de fonctionnaires camerounais présumés coupables (contrairement au code de procédure pénale en vigueur !) de fautes diverses mais à établir, et qui depuis déjà 31 mois pour la plupart travaillent sans salaire.
Drames sanglants en perspective à Diwom Yavassi
La faillite du Cameroun atteint des niveaux record qui augurent bien des inquiétudes dans le futur. En fait, l’État qui a longtemps disparu de la vie publique collective a aussi cédé sa place et son rôle de régulateur des rapports sociaux et de protecteur des citoyens à une sorte de far West des pistolero des siècles passés. Chacun fait sa loi et très souvent en utilisant la puissance publique soit directement (position dans l’Etat) soit de façon indirecte (relations, corruption des instances publiques). Et les citoyens parfois démunis sont pris dans cette loi de la jungle sans pouvoir se défendre, faute de pouvoir en dernière instance se référer à une autorité étatique digne de confiance.C’est justement ce qui arrive aux populations de la localité de Diwom, P.K 32-35, ( sur la route de Yabassi). Le 16 août dernier, les populations de cette localité reçoivent un communiqué du chef Ngamby Martin leur annonçant le début des travaux de lotissement prévus et surtout leur demandant leur collaboration. Sur le terrain, les choses se passent différemment.
Mise à jour le Vendredi, 15 Juillet 2011 19:57
Les significations de Pius Njawe: Esquisse d’un éloge funèbre
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Je suis arrivé au Cameroun il y a quelques jours avec dans mon bagage à main un petit colis, pourtant le plus lourd et le plus encombrant que j’aie jamais eu à transporter de ma vie. C’était une boîte noire et rectangulaire à peine plus grande qu’une boîte de cigarettes. On me l’avait confiée à Washington. Je ne pouvais pas refuser de la prendre, et pourtant mon premier réflexe était de me tenir bien loin d’elle. L’ayant acceptée contre mon propre instinct, j’ai immédiatement mesuré son caractère à la fois faussement ordinaire et sacré. Elle semblait banale mais elle me brûlait les mains.
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