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Paludisme: les responsables des médias appelés à s'impliquer davantage

Paludisme: les responsables des médias appelés à s'impliquer davantage

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C’était au cours d’un atelier de concertation sur le paludisme à l’intention des propriétaires des organes de presse tenu les 27 et 28 juin 2011 dans la ville de Mbalmayo. Objectif de cette rencontre, permettre aux patrons des médias de connaître et de s’approprier le projet "Scaling up malaria control for impact in Cameroon" afin de l’accompagner dans sa mise en œuvre.
Cette initiative qui a été prise par le Malaria Consortium-Cameroon Coalition Against Malaria (MC-Ccam), l’Ong porteuse du projet "Scaling up malaria control for impact in Cameroon" a vu la participation de pas moins de 32 journalistes représentants divers médias audiovisuels et de presse écrite, aussi bien à capitaux publics que privés. Ces différents patrons de médias venus des différentes localités du pays, ont eu droit à plusieurs modules de formation repartis sur les deux jours.
Le premier jour a d’abord été marqué par la cérémonie d’ouverture officielle présidée par le Pr Gervais Andzé, directeur de la lutte contre la malaria au ministère de la santé publique, assisté du Pr Rose Leke, directrice de MC-Ccam et du Directeur de plan Cameroon. Dans leurs allocutions respectives, toutes ces trois personnalités ont invités les patrons d’organes de presse à faire de la lutte contre cette grave maladie une affaire personnelle.
Faire tomber les mythes
Cela étant, les participants sont passés à l’examen du premier module, à savoir la présentation du projet "Scaling up malaria control for impact in Cameroon". A cet effet, de l’exposé du Dr Tallah Esther, manager à MC-Ccam et facilitatrice à l’atelier, les participants retiendront que ce projet est né pour permettre au Cameroun qui était déjà loin d’atteindre les objectifs du Global Malaria Action Plan (Gmap) en 2010 de rattraper ce retard en contribuant à "réduire de moitié la morbidité et la mortalité d’ici la fin de 2015." Cela suppose, entre autres mesures, l’augmentation d’au moins 80% l’utilisation des moustiquaires imprégnés à longue durée d’action(Milda) dans toute la population et en particulier chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.
Quant au module 2 relatif au paludisme lui-même, la facilitatrice a fait remarquer l’ignorance de la maladie va jusqu’à l’incapacité de la définir. Ainsi,  le paludisme qui peut se définir comme «une maladie parasitaire causée par un parasite appelé plasmoduim transmis à l’homme lors de la piqure d’un moustique femelle infectée du genre anophèle», peut être évité de plusieurs manière dont entre autres, dormir sous une moustiquaire, prendre des médicaments lors des consultations prénatales, déblayer toutes les eaux stagnantes, tuer les moustiques vivants grâce aux méthodes d’aspersion intra domiciliaires d’insecticide à effet rémanent.  

Bonne information

La journée du 28 juin a commencé par une démonstration du montage correct d’une Milda; occasion pour les uns et les autres de lever tous les mythes qui entourent non seulement l’utilisation effective des moustiquaires dans nos communautés, mais aussi qui bloquent la prise en charge efficace de la maladie.
Mais l’un des modules importants de cette journée a été la présentation du plan de communication autour de la campagne de distribution gratuite des Milda. Ce volet est assuré dans ce projet par l’Iresco qui, à travers l’exposé de son représentant, M. Nyiama Tiburce, a permis de comprendre que ce plan est déjà bien monté mais reste tout de même adaptable à la particularité de chaque organe. Le dernier module a été le brainstorming pendant lequel, des actions concrètes de communication ont été proposées par les responsables de médias présents, assorties d’un engagement moral avec délai d’exécution.
Au total, l’organisation de cet atelier conduit des mains de maître par le Dr Daniel Sibetcheu, était d’autant plus nécessaire qu’il aura permis aux hommes des médias de prendre conscience du rôle qui est le leur dans la lutte contre le paludisme. Bien plus, comme l’a dit un participant, notamment Jules Elobo, chef de chaîne à Magic Fm, à la fin des travaux, "cette rencontre a également été l’occasion de nous approprier cette campagne de lutte contre le paludisme, c’est pourquoi, engagement a été pris de faciliter la diffusion des spots afin de permettre aux populations d’avoir accès aux informations". Ce sentiment de satisfaction est du reste partagé par le Dr Tallah qui s’est dit "très satisfaite d’avoir atteint notre objectif, à savoir sensibiliser les médias". A présent, "la balle est dans le camp des médias", conclura-t-elle.
Simon Patrice Djomo à Mbalmayo

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