Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes de l'intérieur et de la diaspora,
Le 29 septembre dernier, une nouvelle dynamique politique s'est enclenchée dans notre pays ; une nouvelle espérance est née : le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s'est mis en marche, dans les conditions particulièrement difficiles que vous connaissez. C'est au nom de ce Mouvement que j'ai l'honneur et l'agréable devoir de m'adresser à vous, au moment où nous nous apprêtons à entrer dans une nouvelle année.
L'année 2012 qui s'achève a souligné le malaise et les difficultés que connaît notre pays et l'ampleur de la souffrance de nos populations.
La cohésion nationale est mise à mal chaque jour un peu plus par l'intolérance politique, l'indifférence au mal être de certaines parties de la communauté nationale. Le tribalisme assumé reste un défi redoutable à notre vivre ensemble.
En 2011, l'on a fait valoir que la concomitance de l'élection présidentielle et de la date de l'anniversaire du cinquantenaire de la Réunification, le 1er octobre 1961,
Politique
Message de Maurice Kamto aux Camerounais
Le combat en faveur des droits de l’homme est permanent
A l'occasion de la Journée mondiale des Droits de l'homme et de l'attribution à l'Union européenne du Prix Nobel de la Paix, S.E.M. Raul Mateus Paula, Ambassadeur, Chef de délégation de l'Union européenne (UE) en République du Cameroun a convié à une réception, le 10 décembre 2012, au siège de l’UE à Yaoundé , Ambassadeurs, responsables des médias, personnalité de la société civile, représentant des administrations.
Excellence, Monsieur le Secrétaire Général au Ministère des Relations Extérieures,
Excellences, Chers collègues Ambassadeurs,
Messieurs les Présidents,
Chers représentants des administrations et des organisations de la société civile impliquées dans la défense des droits de l'homme,
Chers représentants de la presse,
Mesdames et Messieurs, Chers invités,
C'est pour moi à la fois un plaisir et un honneur de vous accueillir aujourd'hui dans les murs de notre maison, la Délégation de l'Union européenne au Cameroun, pour fêter deux événements qui nous tiennent particulièrement à cœur.
Tout d'abord, un événement qui se répète chaque année, le 10 décembre, à savoir la Journée mondiale des Droits de l'homme. Vous savez tous quelle importance l'Union européenne attache au respect des droits fondamentaux de tous les individus, hommes et femmes. Les droits de l'homme sont même un des axes centraux de la politique extérieure de l'Union européenne. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant: parmi les valeurs communes à tous les Etats membres de l'Union européenne figure bien sûr l'attachement aux droits de l'homme, tels que définis notamment par la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948.
Guerandi Mbara Goulongo: Lettre au peuple Béti du Cameroun
Le 05 octobre 2012, le Tribunal de grande instance du Mfoundi à Yaoundé condamnait Titus Edzoa et Thierry Michel Atangana à 20 ans de prison ferme pour détournement et tentative de détournement de fonds publics. Il y a déjà 15 ans, ces deux compatriotes étaient condamnés pour les mêmes raisons, à 15 ans de prison ferme. Si on doit punir des criminels dans une société, encore faudrait-il que cela se fasse dans la justice et l’équité. Dans le cas de notre pays, les réactions sont unanimes à travers le monde : c’est de l’acharnement sur les accusés.
On se souvient alors, à la suite de Titus Edzoa et Thierry Atangana, que Jean Marie Atangana Mebara (condamné à 15 ans), Urbain Olanguena Awono, Polycarpe Abah Abah, etc. subissent des tracasseries depuis des années, voyant leurs droits bafoués à chaque procès. Ces personnalités, membres à part entière du régime de Paul Barthélémy Biya, sont issues, comme une autre dizaine de prisonniers célèbres, de son régime défaillant ; ces personnalités embrigadées et torturées appartiennent pour la plupart au groupe ethnique Béti.
Comment René Emmanuel Sadi s'octroie la médaille d'or de la bêtise
René Emmanuel Sadi a cru bien faire en tentant de justifer la gaffe que le sous préfet de l'arrondissement Yaoundé III a commise en interdisant, le 13 août 2012, la conférence qu'organisait le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). En réalité, il n'a proféré qu'un grossier mensonge
Décidément, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), coalition d’une demi-douzaine de partis politiques, n’est pas au bout de ses peines. Le 15 août 2012, dans la salle de conférence de ses locaux provisoires, sis au Carrefour Mec à Yaoundé, le point de presse que donnait le président de la Coordination provisoire de ce parti, Alain Fogué Tedom, en réaction à l’interdiction de la conférence de presse qu’il devait donner à l’hôtel Hilton le 13 août 2012 et à la sortie médiatique, le 14 août 2012, du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a été fortement perturbée par le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé VI, accompagné d’une escouade de gendarmes et de policiers armés de matraques.Celui-ci a ordonné l’évacuation de la salle au motif que ce point de presse n’avait pas été déclaré.
L’ordre d’étouffer Maurice Kamto est parti de Genève où séjourne Paul Biya
Des sources crédibles indiquent que c’est le Directeur du Cabinet civil (Dcc), Martin Belinga Eboutou, depuis Genève où il est avec Paul Biya pour un court séjour privé, qui a sommé le sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé III d’interdire la conférence de presse de lancement des activités du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Ces sources précisent que le «Président bis du Cameroun », comme on appelle le Dcc dans certains milieux de la capitale politique du Cameroun, a fondé sa sommation sur des informations erronées à lui fournies par certains agents de renseignements et selon lesquelles les responsables du Mrc ne s’étaient pas conformés à la loi. Et « c’est après avoir reçu les documents à lui faxés par un autre agent de renseignement que le Dcc a compris qu’il a été induit en erreur.
Le Sdf propose une commission d'enquête parlementaire
Proposition de résolution portant constitution d'une commission d'enquête parlementaire au sujet de la non-indemnisation des soixante onze (71) victimes du boeing 737-200(Le Nyong) qui s'est écrase le 03 décembre 1995 à Douala.
A,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Yaoundé,
L'Honorable Joseph Mbah-Ndam et les Membres du Groupe Parlementaire du Social Democratic Front (SDF), à l'Assemblée nationale ;
Ont l'honneur de vous exposer.
Attendu que par une lettre ouverte du Ministre d'État, Marafa Hamidou Yaya écrite à partir de la prison où il se trouve actuellement, adressée au Président de la République et publiée dans plusieurs journaux de la place, il ressort que les soixante onze (71) victimes du crash du Boeing 737-200 de la défunte CAMAIR le 03 décembre 1995 n'ont jamais été indemnisées malgré le fait que la procédure judiciaire contre la société TRANSNET-SOUTH AFRICAN AIRWAYS avait abouti au paiement de la somme colossale de 32.500.000.000F Cfa:
Marafa Hamidou Yaya persiste et signe : « Rendons justice à ces victimes »
Monsieur le Président de la République,
Je vous écris de la prison centrale de Kondengui où je suis incarcéré. Avant tout, je réitère solennellement mon innocence pour les faits qui semblent m'être reprochés et j'espère bien avoir l'opportunité de le prouver devant les tribunaux compétents.
Si je vous saisis aujourd'hui, c'est pour solliciter à nouveau que justice soit rendue dans une autre affaire d'avions (déjà!) où j'avais injustement été incriminé il y a plus d'une dizaine d'années. Décidément, l'histoire a l'art de bégayer ou plutôt de se répéter.
Rendez-moi enfin justice et indemnisez les victimes. Car seule une application saine de la justice permettra à notre Pays de bâtir une société de confiance.
D'emblée, permettez-moi de présenter mes très sincères excuses à nos compatriotes qui ont perdu des êtres chers dans le crash du Boeing 737 de la Camair à Douala en 1995. Je ne réveille leur douleur que pour demander à nouveau que justice soit enfin rendue et que les ayants-droit des victimes de cet accident soient adéquatement indemnisés. C'est aussi cela le rôle de l'État.
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