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Manières de voir

Lettre ouverte à Paul Biya: Rentrez au Cameroun vous occuper des populations et de la guerre !

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altÀ M. Paul Biya,
Chef de l’État du Cameroun,
Aux bons soins des services de l’Hôtel Intercontinental
7-9 Chemin du Petit Saconnex,
1209 - Genève – Suisse
Fax :
Email : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
 
Sujet : Rentrez au Cameroun vous occuper des populations et de la guerre !

Cher M. Paul Biya,
Alors que les combats entre les criminels sanguinaires de Boko Haram et les armées de la sous-région, dont l’armée camerounaise, font rage dans la partie septentrionale de notre pays, voilà que vous venez encore de vous accorder, aux frais du contribuable camerounais, un « bref séjour privé en Europe ».
 Nous membres du Front Uni de la Diaspora pour une Alternative au Cameroun, nous profitons toujours de votre présence en Europe pour vous rendre une petite visite et vous exprimer de vive voix et en face, le désir du peuple camerounais de vous voir dégager du pouvoir.

Mise à jour le Mercredi, 01 Avril 2015 07:10

Loi antiterrorisme : les élucubrations de Maurice Kamto au scanner

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altSi les lois antiterrorisme suscitent souvent les appréhensions de la société civile nationale et de l’opposition qui redoutent des atteintes aux droits et libertés sous tous les cieux, la démarche de Maurice Kamto, sort de cette banalité par sa méconnaissance des réalités les plus évidentes, ses contradictions déroutantes et ses fourvoiements juridiques consternants.

Méconnaissance des réalités concrètes
Maurice Kamto s’étonne que le Cameroun qui s’est abstenu d’adhérer à la Convention de l’Union africaine sur la lutte contre le terrorisme « depuis 15 ans qu’elle existe lui ait subitement découvert des qualités exceptionnelles ». Ce qui revient à dire qu’il ne trouve aucun motif de nature à justifier une telle « adhésion » aujourd’hui. Ce faisant, Maurice Kamto semble déconnecté de la réalité poignante de la guerre du Cameroun contre Boko Haram depuis le mois de mai 2014.

Mise à jour le Mardi, 10 Février 2015 11:24

Comment j’ai risqué un assassinat à cause de mes contacts avec Guerandi

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altJournaliste, activiste et animateur de La Grande Palabre, forum de discussion sur les sujets majeurs de la vie publique, il raconte le contexte de ses derniers contacts avec le capitaine Guerandi Mbara, aujourd'hui disparu et prétendûment exécuté par les services secrets camerounais, selon une révélation exclusive de Jeune Afrique. Lui même emprisonné pour avoir critiqué Paul Biya et dénoncé les mécanismes ayant présidé le transfert du pouvoir entre Ahidjo, le premier président camerounais, et l'actuel président, il tente d'analyser les secréts d'Etat, les complots, le silence du gouvernement ou encore la froideur d'un régime qui est prêt à tout, même à liquider ses propres avatars pour rester perenne

Le Messager: Vous avez sur le forum le plus fréquenté des journalistes camerounais avoir été  inquiété, il y a quelques années  par les services spéciaux pour des prétendus contacts avec Guerandi Mbara. Que s’est-il passé dans le détail ?
Jean-Bosco Talla : Comme je l’ai dit dans le forum auquel vous faites allusion, après la révélation sur l’enlèvement et le probable assassinat du capitaine Guerandi Mbara, tous ceux qui ont eu à échanger même un simple courrier électronique (courriel) avec ce compatriote devraient se rendre à l'évidence qu'ils étaient suivis, et auraient pu, eux aussi, disparaître sans laisser des traces. Je fondais cette affirmation sur des faits vécus devant témoin.

Rébellion? Vous avez dit rébellion? Les tribulations d’un régime déboussolé et désemparé

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altDepuis plusieurs mois  le débat fait rage sur la nature des attaques terroristes et leur objectif dans le Nord du Kamerun. Sont-elles, oui ou non, le prélude à une rébellion armée qui tenterait de déstabiliser le Kamerun ?
La prise d’otages français a été le principal point focal du début  de cette insécurité. Ces derniers mois, il ne se passe pas un jour sans que les affrontements et des incursions armées aient lieu dans cette partie du pays.
Dans une déclaration de son Comité National de Coordination « sauver le Kamerun sans sauver le régime Rdpc », rendue publique le 2 Aout 2014, le MANIDEM affirmait que ces attaques terroristes du Nord sont vraisemblablement le fait d’une rébellion armée qui s’installe, et qui pourrait être une tentative de déstabilisation du pays que pourrait instrumentaliser des puissances étrangères, comme la France. Notre position est largement partagée par l’opinion publique kamerunaise. Néanmoins, elle est également fortement contestée par différentes personnalités, notamment de la Société Civile. La majorité des formations politiques de la nébuleuse  de l’opposition a adopté des positions mi-figue, mi-raisin, sans vraiment s’engager de quelque côté que ce soit.

Mise à jour le Mardi, 09 Décembre 2014 08:58

Cameroun: Une guerre justifiée contre Boko Haram, ses parrains et relais

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altCameroun : la guerre contre Boko et ses répercussions
Lors de la conférence de presse donnée, par les chefs d’Etat représentés au Sommet de Paris sur Boko Haram, le Président Camerounais, Paul Biya, a surpris autant son auditoire que ses pairs en annonçant qu’ils étaient là pour déclarer la guerre à Boko Haram.
Lui à qui on ne connaissait pas des accents guerriers, a-t-il eu un coup de sang ou de tête ce jour-là? Sa phrase avait-elle dépassé sa pensée ce 17 Mai 2014. D’aucuns l’ont pensé arguant même qu’il avait commis une bévue en faisant une telle déclaration. Certains de ses contempteurs iront même loin en répétant que le Cameroun n’avait pas les moyens d’une telle politique,

Mise à jour le Mardi, 09 Décembre 2014 09:00

Problématique de l’hymne nationale : cabale autour d’une traduction

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Il m’a été demandé de donner mon opinion sur la grande polémique qui a cours en ce moment au sujet de notre hymne national, plus précisément de la traduction qui en a été faite, et dont le Dr Thomas Théophile Nug Bissohong est le porte-parole. En effet, il soutient que :
- les deux versions existantes de notre hymne national adoptées officiellement avec 21 ans   d’intervalle ont un contenu remarquablement  différent et ne véhiculent pas les mêmes valeurs ;
- Que l’hymne en anglais « écrit » par Bernard Fonlon au moment de la Réunification en 1961 n’a en commun avec la version française que le seul premier vers qui sert de titre aux deux ;
Dans les lignes qui suivent, je m’évertuerai à démontrer que le Cameroun n’a qu’un seul hymne qui a été traduit en anglais et que par conséquent les deux versions n’ont pas seulement en commun le seul premier vers qui leur sert de titre. Ensuite je démontrerai que la copie remise par le Dr Fonlon n’est pas un palimpseste,

Mise à jour le Vendredi, 05 Septembre 2014 09:22

Contre l’instauration du poste de Vice-président, pour les réformes électorales de fond, seules gages d’une succession démocratique et apaisée

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Peu avant l’ouverture de la session parlementaire du mois de mars 2014, dans un article de presse,  j’ai alerté les Camerounais sur le projet  d’un coup d’état constitutionnel qui se tramait dans les coulisses  du pouvoir.  Comme souvent, les intellectuels pantouflards  m’ont raillé puis accusé d’instruire un procès en sorcellerie contre le pouvoir. De façon générale, cette alerte a donné lieu à un vif débat dans tous les médias nationaux. Pendant des semaines, en effet, les arguments et contres arguments se sont affrontés sur la nécessité, la possibilité juridique et surtout  l’opportunité  politique de la création d’un poste de vice – président successeur constitutionnel. Mais, finalement, la session s’est achevée sans que le projet soit présenté aux députés. Ce projet qui tient tant à cœur le président BIYA dont le souci de contrôler sa succession dans le moindre détail est connu, apparaît comme le dernier verrou de la stratégie  de son clan  visant la confiscation du pouvoir.  Il est plus que probable qu’il ressurgisse au cours de la prochaine session à défaut, au cours des sessions à venir.

Mise à jour le Vendredi, 05 Septembre 2014 09:27

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