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Politique

Politique

Échec de l’opposition et alternance décidément compromise au Cameroun : existe-t-il encore des voies crédibles de sortie de crise?

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« La « population » ne peut désirer ou détester que ce qu’elle connaît et tel qu’elle les connaît. Elle ne croit pas au miracle des métamorphoses instantanées, de la manne démocratique tombant du ciel bienveillant […] Il arrive souvent que les hommes préfèrent leur passion à leur intérêt, et il est des peuples qui ont disparu pour n’avoir pas voulu renoncer à leurs fétiches.» Fabien Eboussi Boulaga

Contexte

Depuis le 09 octobre 2011, les dés sont jetés au Cameroun. À cette date en effet, le corps électoral s’est déployé, d’une manière fort peu massive (taux d’abstention, 34,18%) de l’avis général pour exercer effectivement son pouvoir de désignation du futur président de la République du Cameroun.
Mise à jour le Mercredi, 07 Décembre 2011 09:40

Présidentielle 2011: Paul Biya rempile, des leaders de l’opposition menacent, des tracts circulent.

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7 leaders politiques,  candidats à la présidentielle du 09 octobre 2011, ont donné une conférence de presse le 17 octobre 2011, au siège de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), sis à Yaoundé, au lieu-dit Montée Anne rouge. Ce sont : Ni John Fru Ndi du Sdf ; Edith Kabbang Walla du Cpp ; Bernard Muna de L’Afp, Albert Nzogang de la Dynamique, Adamou Ndam Njoya de l’Udc, Ayah Paul Abine du Pap et Momo Jean de Dieu du Paddec. Tous ont apposé leur signature au bas d’une déclaration dénommée Déclaration de Yaoundé dans laquelle il demande l’annulation de l’élection présidentielle du 09 octobre 2011.
Cette exigence découle du constat de fraudes et d’irrégularités graves fait par les observateurs indépendants, les représentants des candidats déployés le 09 octobre 2011 dans les bureaux de vote. D’après les leaders des partis politiques réunis, ces fraudes et irrégularités graves énumérées dans ladite Déclaration sont de nature à compromettre la sincérité du scrutin et tout candidat déclaré vainqueur dans ces conditions sera illégitime.
Mise à jour le Dimanche, 23 Octobre 2011 16:39

Présidentielle 2011: scrutin ni juste, ni totalement transparent

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"La Commission Electorale Citoyenne Indépendante informe l’opinion qu’elle rendra public dans un délai maximum de 30 jours un rapport détaillé sur le déroulement global du scrutin au Cameroun. La mission estime que le scrutin du 09 octobre 2011 a été certes libre, mais il n’a été ni juste, ni totalement transparent, encore moins équitable. Au regard des standards en vigueur en matière d’élection, la mission estime que cette élection n’a pas été véritablement démocratique du fait de la défaillance organisationnelle."

 

Rapport préliminaire de la Mission d’observation de la Commission électorale citoyenne Indépendante (Ceci)  pour l’élection présidentielle du 09 Octobre 2011 du Cameroun

Mise à jour le Dimanche, 19 Juillet 2020 17:59

Paul Biya, roi fainéant à perpétuité

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id="yui_3_2_0_1_1318495436723193">Au pouvoir depuis 1982, le président du Cameroun briguait hier un sixième mandat lors d’un scrutin sans enjeu dans un pays miné par la corruption et verrouillé par la répression.

Il fait très peu parler de lui. Pourtant, il est dans le pool des présidents qui s’enlisent au pouvoir : Paul Biya, 78 ans, règne sans partage sur le Cameroun depuis 1982. Sans qu’on ne voie de fin : après avoir changé, en 2008, la Constitution pour pouvoir se représenter, il a brigué hier un nouveau mandat de sept ans lors d’un scrutin à un tour. Et nul ne doute vraiment du résultat.

Ce n’est pas en travaillant d’arrache-pied pour son pays que cet homme à la voix éraillée et à la démarche aujourd’hui mal assurée a réussi à rester au pouvoir aussi longtemps. Au contraire. Depuis trente ans, le Cameroun recule, plongé dans une profonde léthargie, en total décalage avec son énorme potentiel économique. «Il n’y a pas eu de croissance ces cinq dernières années si on la rapporte au nombre d’habitants»,

Mise à jour le Lundi, 21 Mai 2012 07:35

Adamou Ndam Njoya dénonce une mascarade électorale

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En remerciant les Camerounaises et les Camerounais qui croyant en la République et en la Démocrates se sont mobilisés, convaincus que le Cameroun allait prendre un tournant décisif pour son affirmation comme force politique, économique, sociale, culturelle, comme pays émergeant de par l’effectivité de la gouvernance, mobilisant les populations sur des bases éthiques, dans tous les secteurs de  la vie et des activités de la nation, nous venons vous rassurer qu’au lendemain de la triste journée du 9 octobre 2011, nous devons plus que jamais nous engager dans l’accomplissement de la noble mission républicaine et démocratique qui nous incombe, comme camerounais, comme africain, comme être humain.
L’élection du 9 octobre 2011, du fait du non-respect de la loi républicaine et du jeu démocratique, les irrégularités flagrantes et les fraudes massives observées dans les 58 départements du Cameroun et tout le dysfonctionnement soigneusement élaboré par Elecam et l’administration,  viennent accroitre les frustrations des Camerounais
Mise à jour le Mercredi, 07 Décembre 2011 09:42

Interminable fin de règne à Yaoundé

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Une douteuse lutte contre la corruption.

Vingt et [trois] candidatures (sur les cinquante-deux déposées) ont été validées par la commission électorale camerounaise en vue de l'élection présidentielle du 9 octobre. Soutenu par Paris depuis vingt-neuf ans, le régime autocratique de M. Paul Biya est passé maître dans l'art de contourner les règles internationales concernant les libertés fondamentales
Après plusieurs mois d'incertitude, la date de l'élection présidentielle camerounaise est finalement fixée au 9 octobre 2011 Le scrutin s'annonce tendu. Au pouvoir depuis 1982, M. Paul Biya, 78 ans, s'attire de plus en plus de critiques internationales sur fond de crise sociale aiguë. Le 20 mai, jour de la fête nationale, la secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Clinton, a ainsi adressé une lettre ouverte à la population dans laquelle elle souhaitait une élection « libre, trans¬parente et crédible». Cette déclaration n'a pas étonné outre mesure les Camerounais, habitués aux critiques de Washington.
Plus étonnante, en revanche, est l'attitude de Paris. Soutien traditionnel de M. Biya, la France se montre discrète envers son allié. Le président Nicolas Sarkozy a soigneusement évité d'honorer une invitation que son homologue camerounais avait pourtant pris soin d'annoncer à la télévision en 2007. Autre signe : l'absence, en 2011, de représentant officiel de la France dans les tribunes lors des cérémonies de la fête nationale, une première depuis l'indépendance en 1960. Dès lors, une partie de la presse s'interroge : « La France lâche-t-elle Biya(1)?»

Mise à jour le Mercredi, 18 Avril 2012 18:14

Paul Biya déterminé à laisser le Cameroun dans le chaos

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Ceux des Camerounais et observateurs qui se sont rendus au Palais des Congrès de Yaoundé les 15 et le 16 septembre 2011 afin d’assister au 3ème congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et/ou qui ont écouté, à l’ouverture des assises,  Paul Biya, président national de cette formation politique et chef de l’État, ont probablement été marqués par la tonalité des propos qui voguaient entre l’invective, la véhémence, la menace et la lucidité.
Le ton est donné quand le monarque présidentiel rudoie ses contempteurs et adversaires politiques en leur donnant tous les noms d’oiseaux. Ils sont soit des « champions de la critique pour la critique » qu’il veut chagriner, soit « ceux qui ne voient que le mal partout », soit des « ténors de la péroraison creuse » et, soit enfin des « bonimenteurs du chaos ». Des propos d’un adolescent de 80 ans qui injurie ses compatriotes qui ont pourtant des bonnes raisons de se plaindre de sa gestion catastrophique du patrimoine commun. L’homme-lion, en injuriant les Camerounais, ne se rendait pas compte qu’il venait de dégoupiller une grenade.

Mise à jour le Jeudi, 04 Octobre 2012 07:46

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