
Le Conseil électoral d'Elections Cameroon réuni en sa session de plein droit le mercredi 20 mars 2013 a procédé à l’examen des dossiers de candidatures à l’élection des sénateurs. Huit (08) partis politiques ont présenté des listes de candidats.
Depuis 1999, le Vénézuélien Hugo Chávez est l'un des présidents le plus populaire et le plus haï d'Amérique latine. Son tort : la mise en application de la ''révolution pacifique et démocratique'' promise aux populations vénézuéliennes lors de la campagne présidentielle de décembre 1998.
Soutenu par les forces de gauche et les déshérités exaspérés face à la corruption et la gabegie qui régnaient au Venezuela depuis près de 40 ans, cet admirateur de Fidel Castro et Bolivar avait recueilli 57% de suffrages exprimés contre moins de 9% des voix pour l'Action démocrate (Ad), social démocrate et le Copei, démocrate-chrétien qui avaient payé ainsi le prix de leur mauvaise gestion de l'État et de la confiscation du patrimoine commun du peuple vénézuélien. Pour certains observateurs, ces formations politiques avaient permis l'édification d'une société gangrénée par la corruption, la plus inégalitaire du monde malgré d'énormes ressources financières générées depuis des années par le pétrole.
« Il peut arriver que la violence soit l’unique moyen de faire entendre la voix de la modération », William O’Brien, nationaliste irlandais
À l’occasion de la 25e session de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon, La Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, le quotidien Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop, Addec et Human Rights Initiatives (HRI)), invitent le public à prendre part à la réflexion (conférence-débat) qu’ils organisent à Yaoundé, le jeudi 25 avril 2013, à l’hôtel Franco, sis au quartier Longkak, en face du collège Matamfen, à 14h sur le thème:
Une saison vernale (printemps) des libertés s’ouvre-t-elle en Afrique centrale ?
Une lecture politique, géopolitique et stratégique
Contexte
Le 14 janvier 2011, Zine El Abedine Ben Ali fuyait la Tunisie, chassé du pouvoir par une révolution de palais organisée à la suite d’un immense mouvement de protestation populaire réprimé dans le sang qui avait commencé le 17 décembre 2010 après l’humiliation et le suicide par immolation de Mohamed Bouazizi, jeune vendeur à la sauvette. Cet extraordinaire mouvement social avait abouti à un changement politique profond en Tunisie, entraînant dans son sillage l’Égypte et, dans une certaine mesure, la Lybie.
Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes de l'intérieur et de la diaspora,
Le 29 septembre dernier, une nouvelle dynamique politique s'est enclenchée dans notre pays ; une nouvelle espérance est née : le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s'est mis en marche, dans les conditions particulièrement difficiles que vous connaissez. C'est au nom de ce Mouvement que j'ai l'honneur et l'agréable devoir de m'adresser à vous, au moment où nous nous apprêtons à entrer dans une nouvelle année.
L'année 2012 qui s'achève a souligné le malaise et les difficultés que connaît notre pays et l'ampleur de la souffrance de nos populations.
La cohésion nationale est mise à mal chaque jour un peu plus par l'intolérance politique, l'indifférence au mal être de certaines parties de la communauté nationale. Le tribalisme assumé reste un défi redoutable à notre vivre ensemble.
En 2011, l'on a fait valoir que la concomitance de l'élection présidentielle et de la date de l'anniversaire du cinquantenaire de la Réunification, le 1er octobre 1961,
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