• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
La fin d'une génération. Pour qui sonne le glas - Page 6

La fin d'une génération. Pour qui sonne le glas - Page 6

Envoyer Imprimer PDF
Index de l'article
La fin d'une génération. Pour qui sonne le glas
Prémonition d’une fin de génération
La stratégie du caméléon
Gilbert Andzé Tsoungui: Le bourreau des nationalistes
L’aloi du sérail
La fin des espérances
La décimation du dernier carré présidentiel
Les empêcheurs de piller et de tuer en rond
Mongo Beti: le voltaire camerounais
Mgr Paul Verdzekov: Un Grand Homme de Dieu
Mgr André Wouking
Samuel Eboua : le sage
Engelbert Mveng: Itinéraire prométhéen d’un prophète incompris
Pierre Meinrad Hebga: la dialectique de la foi et de la raison
Toutes les pages
La fin des espérances

Dagobert Fampou : De l’armée à la mairie
Pour plusieurs observateurs de la scène politique camerounaise, l’erreur politique de Dagobert Fampou aurait été  son soutien indéfectible au Rassemblement démocratique du peuple Camerounais Rdpc après l’avènement du multipartisme.
C’est que, après la création du SDF en 1991 et les bouleversements survenus dans la sphère politique nationale, les populations de Douala en particulier n’étaient plus acquises à la cause de Paul Biya et son parti. C’est un détail qui a manqué dans les calculs politiques et électoralistes de Fampou David Dagobert. Conséquence, malgré les grands travaux d’assainissement par lui accomplis dans l’arrondissement de Douala IIè en tant que maire de la localité, il est battu aux élections municipales pluralistes de 1995. Il faut dire que l’opposition avait encore repris ses lettres de noblesse dans cette partie de Douala reconnue être la plus frondeuse de toutes.
Comme avertissement, le domicile du Maire Fampou fut incendié  le 27juin 1991 à la suite du discours du chef de l’État qui déclarait la conférence nationale « sans objet pour le Cameroun ». C’est dans un « couloir » de la maison des anciens combattants que cet ancien soldat de la Deuxième Guerre mondiale rend l’âme le 22 avril 2002. Il aura doté la Mairie de Douala IIè d’un siège haut standing avant de mourir Sans Domicile Fixe (SDF).

Justin Dioro : le centralien
Justin Ndioro quitte la scène le 28 janvier 2007. Justin Ndioro est né le 5 janvier 1949. Ingénieur diplômé de la prestigieuse école Centrale de Paris, option électromécanique, il est de la première promotion des ingénieurs électromécaniciens recrutés à l’ex-ministère de l’Équipement, devenu depuis ministère des Travaux publics.
En 1967, il décroche un baccalauréat en mathématiques élémentaires au lycée de Nkongsamba, au terme de brillantes études secondaires. Il prend alors le chemin du lycée Camille Guérin de Poitiers, en France, où il suit des cours de mathématiques spéciales. Entré à Centrale en 1969, il en sort en 1972 avec le diplôme d’ingénieur
1972: ingénieur en chef au Matgénie. 1974: directeur général adjoint de la Sonel. 1986: directeur général de Alucam. 1988: directeur général de la même entrepris, cumulativement avec ses fonctions de directeur général de Socatral, de président de Alubassa et Metalu, Avril 1991: ministre des Finances. Décembre 1993: conseiller spécial à la Présidence de la République.
Juillet 1994: ministre de l’Économie et des Finances. Septembre 1996: ministre du Développement industriel et commercial. Décembre 1997 : ministre des Investissements publics. Août 2002: ministre chargé de missions à la Présidence de la République.

Joseph Fofé Tapydji extrait sa dernière dent
Joseph Fofé Tapydji est né en 1932 à Mbouda. Il fait la connaissance de Paul Biya au petit séminaire d’Akono, avec qui il lie amitié. Cette relation sera maintenue et affermie lors de leur parcours scolaire et académique au Cameroun et en France où ils iront poursuivre leurs études.
A 33 ans Joseph Fofe est  l’un des premiers chirurgiens dentistes au Cameroun,  après des études à la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Nantes en France. Il rentre au Cameroun en 1966. Il exerce en interne à l’hôpital central de Yaoundé, qui culminera au prestigieux poste de conseiller médical entre 1983 et 1984. Il y bâtit une sa notoriété
Le 04 février 1984, il devient ministre du Travail et de la Prévoyance sociale. Il y passe deux ans à peine. Le 21 novembre 1986, le portefeuille de la jeunesse et des sports lui est confié. Il y passe 5 ans. Le 07 décembre 1990, il sort du gouvernement. C’est une très longue période d’hibernation voire d’oubli.
18 ans après la traversée du désert, il est nommé, en 2008, ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine. Il quitte la scène le 02 octobre 2010. Il a 79 ans.
Maheu et Olivier Ndenkop



Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir