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Trois crimes politiques capitaux d'Ahmadou Ahidjo dans l'histoire du CamerounLes dossiers noirs de la République: Au moins 15000 morts en 28 ans de règne - Trois crimes politiques capitaux d'Ahmadou Ahidjo dans l'histoire du Cameroun
Selon Enoh Meyomesse, les trois crimes capitaux d’Ahmadou ahidjo sont: Les accords de coopération du 31 décembre 1958 : l'indépendance vidée de son contenu avant sa proclamation, L'éradication du bel esprit patriotique des années 1950, L'introduction de l'esprit tribaliste au Cameroun : le discours sur l'unité nationale.
La faillite du régime de Paul Biya a fini par faire en sorte que les Camerounais se mettent à glorifier, systématiquement, Ahmadou Ahidjo. A entendre un grand nombre d'entre eux, sous le " père de la nation ", il y avait ci, il y avait ça. Tout était merveilleux. Tout était beau. Tout était lumineux. Le Cameroun était un Eden où le peuple vivait dans des réjouissances infinies. En fait, Paul Biya est victime de sa propre turpitude. Il a systématiquement refusé de réaliser un audit de la gestion de ce personnage qu'il appelait pompeusement " mon illustre prédécesseur ". Il ne savait pas que cela allait lui coûter cher par la suite. En tout cas, il trinque aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, le bilan d'Ahmadou Ahidjo est plutôt loin d'être aussi reluisant que ne s'évertuent à le présenter soit ses propagandistes d'aujourd'hui, soit les Camerounais qui, par simple ignorance, affabulent sur son régime et son règne. Il importe de présenter ce bilan sous différents aspects. Lire la suite