Un destin si funeste
[…] Quand l'État est devenu le plus grand agent provocateur d'insécurité, quand l'entretien de celle-ci est un moyen ordinaire de régner, il n'y a plus d'État. […]
Rien ne changera, si nous ne mettons pas en doute notre propre courage et notre prétendue lucidité. Trop souvent, nos présomptions nous ont conduits à notre perte. Nous espérons faire autrement les choses. Nous entretenons une connivence souterraine avec ceux qui volent, pillent et tuent, avec les parasites qui ne connaissent que la cueillette et la chasse, ceux qui ne reconnaissent de droit qu'à ceux de leur tribu. Nous avons la coupable résignation de ceux qui ne croient pas à un vrai changement et s'en remettent à la chance pour la solution des seuls problèmes qui les intéressent: ceux de leur survie immédiate. Lire la suite
Top Chrono: Les soubressauts d'une fin de règne - Un destin si funeste
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