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Cet homme est dangereux : lui ou le Chaos, l’Apocalypse - Page 2

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Index de l'article
Cet homme est dangereux : lui ou le Chaos, l’Apocalypse
Paul Biya et la stratégie du bord du gouffre
Paul Biya,l'incarnation de Machiavel
Et si en 2013 on assistait à un remake de février 20008 !
Comment Paul Biya attise la sécession du Cameroun
Stéphane Akoa « La méthode Biya a voulu une République de coquilles vide »
L’affaire Franck Biya plombe Épervier
Forces de défense et de sécurité: Une poudrière
Joshua Osih: la non mise en place de certaines institutions met le Cameroun en danger
Brice Nitcheu: Paul Biya est un danger pour la sous-région
Renouveau national: Domination et utopie camerounaise
Toutes les pages

Paul Biya et la stratégie du bord du gouffre
Touche pas à mon pouvoir ! Sinon le chaos, l’Apocalypse
Sous le sceau de la fourberie. Après une vingtaine d’années d’observation au quotidien Ahidjo s’était révélé incapable de se faire une idée claire du vrai caractère de son successeur désigné – Par Aujoulat, et finalement par lui-même, persuadé que les intérêts néocoloniaux que les deux poulains du gaullisme incarnaient allaient être préservés dans un minimum de dignité, de respect pour les intérêts supérieurs de l’Etat, du pays de Moumié et ses milliers de camarades martyrs. Il n’avait qu’à suivre dès 1961, l’avis pertinent de Eteki Mboumoua : « Inapte au commandement !!! »
Un slogan, une devise au départ appât des âmes sensibles : « Rigueur et Moralisation ! » Et sur le terrain, cinq années de tolérance administrative pour la presse, qui s’engouffre dans la brèche avec ardeur – même Cameroon Tribune , le poste national de radiodiffusion, et la jeune télévision naissante. Puis les beaux jours du Messager et consorts. Des intellectuels accourent pour l’épauler contre son prédécesseur hanté par le souci d’un certain retour aux affaires ; ils rédigent ses premiers discours, son livre fétiche : Pour le Libéralisme communautaire.
Au bout de cinq ans, il commence à les rouler dans la farine et leur préfère les militaires qui ont pu l’intimider sous le masque d’un simulacre de coup d’Etat discrètement sanglant. Puis, point de retraite pour les généraux ; assez d’argent mobilisé pour combler tout le corps – sans oublier la police. Le reste du pays peut attendre, plus trente années durant : l’éducation, la santé, l’emploi des jeunes, l’économie, la sécurité publique, … Lire la suite