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Politique Religions, loges et pouvoirs au Cameroun (acte 2): éléments d'un cadrage

Religions, loges et pouvoirs au Cameroun (acte 2): éléments d'un cadrage

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altDans des sociétés marquées par : des mutations sociales, économiques et technologiques ; des crises des institutions étatiques et religieuses ; des crises sociales et le chômage de masse; le doute, l’angoisse et la détresse se répandent. Alors surgissent, le plus souvent avec la complicité des systèmes politiques en place, des organisations à caractère religieux et les nouveaux mysticismes qui profitent du désarroi ambiant et de la quête de nouvelles façons d’être, de vivre et d’expériences spirituelles nouvelles chez les citoyens pour proposer pensées et discours magiques qui masquent leurs ambitions de pouvoir et d’argent (Germinal, n°019)
À l’occasion de la 17e édition de La Grande Palabre, le groupe Samory, éditeur de Germinal et ses partenaires (Harmattan Cameroon,Fondation Gabriel Péri, Dynamique citoyenne, Le Messager, Radio Cheikh Anta Diop,Addec, Human Rights Initiatives) ont organisé, le jeudi 31 mai 2012, au Djeuga Palace à Yaoundé une discussion sur le thème: Religions, loges et pouvoirs au Cameroun (acte 2):  Éléments pour un cadrage.
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Interventions
Dans son propos introductif, le Père Ludovic Lado a commencé par une clarification conceptuelle des notions de loge et de secte. Selon l’orateur, « ces trois dernières décennies au Cameroun ont été marquées par une sorte de libéralisation mystico-religieuse. Le Cameroun, comme la plupart des États de l’époque moderne, se définit comme un État laïc signifiant par là qu’il ne parraine pas et n’est parrainé par aucun mouvement religieux ou mystique, qu’il protège la liberté de culte et d’association de chaque citoyen tant qu’elle ne constitue pas une menace à l’ordre public et à la dignité de l’homme. En d’autres termes, la citoyenneté commune est compatible avec le pluralisme religieux, mystique et philosophique. Effectivement, au Cameroun, cohabitent des chrétiens de diverses dénominations, les musulmans de diverses confréries, les adeptes de religions locales, des rosicruciens, des francs-maçons, quelques adeptes de religions orientales, une poignée athées, etc. En général les hommes politiques, comme les autres citoyens, se réclament de l’une ou l’autre appartenance mystico-religieuse.».

altPour répondre à la question qui lui a été posée, il a souligné l’existence d’une proximité, d’un lien étroit entre les milieux du pouvoir et les sectes qui, selon lui, constituent les soubassements de la françafrique. C’est la raison pour laquelle il estime que les Camerounais ont un devoir de vigilance à l'égard de toutes les formes mystico-religieuses d'asservissement humain : « Avant l’avènement des états laïcs, le christianisme, surtout le catholicisme, a eu ses siècles de fusion, voire de collusion avec le politique. Mais la Révolution française a fait son effet, en reléguant la religion à la sphère privée, d’ailleurs avec le concours de la franc-maçonnerie. Mais on a l’impression que la franc-maçonnerie et d’autres loges n’ont aidé à évacuer les religions de la sphère publique que pour occuper leur place, et c’est là qu’elle constitue une menace pour la laïcité. La menace est d’autant plus subtile que les loges se défendent d’être des religions alors qu’elles déploient des rituels, des doctrines et croyances, des pratiques méditatives, des interdits, etc. D’où la nécessité de la vigilance, une vigilance à l’égard de tous les mouvements religieux, mystiques et ésotériques qui doivent sans exception relever de la sphère privée »car, « comme le Ghana et le Nigéria, l’influence religieuse à grande échelle des grands pasteurs néo-pentecôtistes se double aussi d’une influence politique. Le parrainage religieux des hommes politiques n’est pas une habitude au Cameroun postcolonial, mais on voit ces jours-ci certains de ces nouveaux pasteurs faire un clin d’œil aux hommes politiques et on peut entrevoir des connivences, y compris le parrainage politique du religieux à des fins obscures. L’instrumentalisation des versés bibliques à des fins de légitimation d’un régime bien précis relève d’une théologie politique moribonde, voire dangereuse, et constitue une véritable parodie des valeurs évangéliques. »
Pour conclure, le Père Ludovic Lado, pense que « Les églises, chapelles, les temples et les mosquées sont pleins les jours de culte, mais on a du mal à voir l’impact éthique de la religion sur la vie dans la cité. La franc-maçonnerie ne jure que par des valeurs comme la fraternité, l’égalité, la laïcité, la solidarité, la liberté, les droits de l’homme ; comment comprendre que les loges maçonniques tolèrent dans leurs rangs tant de chefs d’États qui ont brillé ou brillent par la résistance à la démocratie, la violation des droits de l’homme, la répression, le tribalisme, la mauvaise gestion, mais surtout l’érection de l’appartenance aux loges en critère principal de promotion professionnelle ou facteur de discrimination socioéconomique.»
altHervé Emmanuel Nkom a d’abord tenu a réaffirmé son appartenance, depuis 30 ans, à la franc-maçonnerie. Pour une fois qu’il a l’honneur d’être cité par un ministre du culte et de surcroit un jésuite, tout le plaisir est le sien de revenir sur quelques généralisations qui datent des siècles d’incompréhension et sur une condamnation de la franc-maçonnerie fondée sur l’ignorance. Selon lui, la franc-maçonnerie n’est pas une religion. « Elle n’a pas pour vocation de sauver les âmes. Dans l’histoire de l’humanité il y a des moments où il y a eu une rencontre entre la franc-maçonnerie et la religion. Il y a eu d’autres moments d’incompréhensions à cause du caractère strictement laïc de la franc-maçonnerie », a-t-il poursuivi. Pour l’orateur, « quelques vérités historiques telles que l’avènement de l’Église qui remonte à deux siècles après Jésus Christ, son fondateur proclamé, et les inquisitions méritent d’être rappelées. L’Église catholique n’existait pas au temps de Jésus ».
Il précise : « les actions de la franc-maçonnerie visent à améliorer la vie de l’humain dans l’humanité. Autrement dit celles-ci ont pour objectifs de répondre à la question suivante : comment les humains peuvent faire en sorte que leurs diversités, leurs divergences leur permettent de vivre dans un monde de fraternité, d’amour, de justice, de lutte contre l’obscurantisme, dans un monde où la connaissance ne devient pas l’ennemi de la foi. Car, au nom de la foi l’obscurantisme a fait beaucoup de mal ».
Hervé Emmanuel Nkom a tenu à rappeler que les inquisitions, la mise à mort des grands penseurs tels que Galilée et autres, y compris Newtown, ont été l’œuvre d’une religion. Il a réfuté l’idée selon laquelle la franc-maçonnerie est une secte, étant donné qu’elle mène une lutte acharnée contre les sectes. Dans le monde d’aujourd’hui, a-t-il poursuivi, quand une organisation défend la liberté de penser et de pensée, les opprimés, l’égalité des hommes et la parité homme-femme, quand elle a été les éclaireuses de la lutte contre la peine de mort, etc., cette organisation ne peut pas être mise dans le même panier que les sectes.
En 1723, ce sont deux pasteurs presbytériens qui ont créé la franc-maçonnerie. Comme pour affirmer qu’il faut du tout pour faire un monde, Hervé Emmanuel Nkom pense que les francs-maçons sont aussi divers que la société dans laquelle ils vivent. Ils se retrouvent dans presque tous les milieux : administratif, politique, économique, juridique, éducatifs, etc. Ils sont aussi capables du meilleur comme du pire. Illustration : en Argentine Pinochet, qui avait malheureusement organisé l’assassinat des milliers d’Argentins, fut un franc-maçon.
Aussi révèle-t-il qu’au Cameroun, il n’y a jamais eu un président de la République, un premier ministre franc-maçon. Certes, « la franc-maçonnerie entretien des relations avec le pouvoir politique, mais, elle n’en a pas le monopole ».
Pour Hervé Emmanuel, l’influence de la franc-maçonnerie sur le pouvoir politique au Cameroun est certaine. Elle peut être positive ou négative. Toujours est-il qu’aucun franc-maçon n’a été interpellé dans le cadre de l’ « Opération dite Épervier »

altLe professeur Sindjoun Pokam a fondé son propos sur la thèse de Cheikh Anta Diop savant sénégalais, « Le retour à l’Égypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines avec l’histoire, pour pouvoir bâtir un corps de sciences humaines modernes, pour rénover la culture africaine. Loin d’être une délectation sur le passé, un regard vers l’Égypte antique est la meilleure façon de concevoir et bâtir notre futur culturel. L’Égypte jouera, dans la culture africaine repensée et rénovée, le même rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture occidentale. » Cette thèse programmatique s’est historiquement construite à partir d’une théorie scientifique rigoureusement et vigoureusement établie sur l’Égypte antique pensée comme terre et production historique nègre. Cheikh Anta Diop écrit : « Donc pour nous, le fait nouveau, important, c’est moins d’avoir dit que les Égyptiens étaient des Noirs à la suite des auteurs anciens, l’une de nos principales sources que d’avoir contribué à faire de cette idée un fait de conscience historique africaine et mondiale, et surtout un concept scientifique opératoire : ce que n’avaient pas réussi à faire nos prédécesseurs ». De cette thèse scientifiquement établie, le savant négro-africain tire les conséquences théoriques et pratiques qu’il nous lègue. « Dans la mesure où l’Égypte est la mère lointaine de la science et de la culture occidentales, comme cela ressortira de la lecture de ce livre, la plupart des idées que nous baptisons étrangères ne sont souvent que les images, brouillées, renversées, modifiées, perfectionnées, des créations de nos ancêtres : judaïsme, christianisme, islam […] ». Il suit de ce qui précède que nos ancêtres ont historiquement élaboré une théorie de Dieu, un concept de Dieu qu’ils ont transmis aux trois religions du Livre que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. Le théologien chrétien Jean Marc Ela nous livre cette Idée de Dieu telle qu’elle s’exprime et se déploie dans le christianisme à travers la parole des Apôtres, a-t-il conclu.
Mbombo Mbog Bassong qui se situe lui aussi en droite ligne de la pensée de Cheikh Anta Diop selon laquelle rien n’est étranger l’Afrique a d’abord tenu à faire deux précisions : (1) adhérer aux religions et aux sectes des autres est une aliénation ; (2) dans tous les domaines de la connaissance, pour ceux qui lisent, l’Afrique présente la pensée la plus pertinente. Pour lui, il y a eu trois phases dans l’aliénation de l’Afrique : pendant la première phase, ceux qui voulaient dominer l’Afrique se sont acharnés à faire croire aux Africains que les traditions et les superstitions n’avaient rien à voir avec la modernité. Mieux, l’Église, en accord avec les francs-maçons ont décidé de mettre sur les sanctuaires des Africains, à défaut des croix, des Églises. Si les peuples d’Afrique étaient violents, si les Africains payaient le prix du sang comme les autres le font, l’embrasement de l’Afrique aurait été inévitable. Dans une deuxième phase, l’élite, qui avait pour mission de faire comprendre aux peuples d’Afrique ce dont il s’agirait pour sa libération et sa désaliénation, s’est mise à légitimer les visées de l’autre en intériorisant son identité. Cette élite se sent heureuse d’être chrétienne, maçonne, rosicrucienne. Elle pense qu’elle pense qu’être avant le blanc est plus valorisant. On remarquera que c’est avec une condescendance affichée que certaines élites disent que leurs enfants fréquentent en France. La troisième phase de l’aliénation de l’Afrique a été l’interprétation du monde par rapport aux références mentales de l’Occident C’est ainsi que, parce qu’en Occident il n’existe pas de chefferie, on est surpris de rencontrer des anthropologues Camerounais qui s’interrogent sur l’existence des chefferies en République. Il est regrettable de constater que des agrégés, des professeurs, certains chercheurs ne sont plus capables de raisonner par rapport à l’Afrique en utilisant des référents africains afin de produire pour l’Afrique. Voilà le drame de l’Afrique d’aujourd’hui. Plus grave, l’élite continue de répéter les modes d’organisation de l’Occident. Elle les enseigne à nos enfants alors que l’objectif de ces modes d’organisation est l’asservissement de l’Afrique. D’où le paradoxe extraordinaire entre l’élite qui suit mécaniquement l’Occident et l’Occident qui suit l’Afrique.
altDe nos jours, pendant que les savants occidentaux affirment la prééminence de l’Afrique, des élites africaines continuent de soutenir la domination des Occidentaux. Toutes les données prouvent, dans le domaine scientifique, l’avenir est en Afrique. Des exemples sont légion.
Dans tous les domaines scientifiques, l’Afrique a des solutions. Il suffit de considérer et d’appliquer la théorie du tout, Maât, la connaissance de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand. De nos jours, la science est confrontée à trois (3) problématiques : désordre thermodynamique, désordre cosmologique, désordre quantique. Les physiciens africains y sont attendus. D’autant plus qu’il est admis qu’il n’existe plus de science située quelque part. Et ce n’est pas parce qu’on n’a pas vu quelque chose qu’elle n’existe pas.
Pour terminer, il a invité les Africains en général et les jeunes camerounais en particulier à le rejoindre afin qu’ensemble ils élaborent et mettent en pratique les théories africaines du droit, de l’économie, des sciences, des religions, etc.
Pour Mathias Eric Owona Nguini, la progression de l’Afrique, celle du Cameroun dépendront des capacités mentales, intellectuelles et morales des Africains de réguler la diversité des croyances afin qu’elle ne devienne pas une source de chaos et de désordre. En même temps, poursuit-il, « s’il faut une diversité de croyance, il faut des noyaux de consensus parce que la société fonctionne sur une dynamique dialectique. Elle est parfois ordre et désordre, repos et mouvement, dialectique du bien et du mal. Mais dans l’exigence régulatrice, pour qu’une société soit sur le chemin de la civilisation, le bien doit dominer le mal. C’est cette exigence fondamentale que nous manquons souvent en Afrique. Et c’est pourquoi nous avons des problèmes ».
C’est dans ce cadre qu’il a envisagé son intervention pour savoir comment on peut réguler les rapports entre l’État les communautés spirituelles ou culturelles au plan politico-institutionnel et politico-administratif.
altSelon le sociopolitiste, le Cameroun est aujourd’hui confronté à la diversité de croyances. « Certaines se présentent à travers des communautés instituées appelées confessions religieuses, d’autres comme des ordres de croyance à finalité philosophico-initiatique, d’autres encore comme des communautés qui entretiennent la mémoire ancestrale et le rapport à la tradition, d’autres enfin évoque que l’on peut croire en rien ou que l’on n’est pas obligé de croire. C’est dans ce cadre que l’État doit assurer la régulation, la mise en ordre de ses rapports avec les différents groupements spirituels et culturels ». C’est la raison pour laquelle, il est important pour les Africains de donner une forme inculturée, une forme tropicalisée ou adaptée de ce que l’on appelle la laïcité. Car compte tenu de l’histoire singulière de l’Afrique, en ces différents matériaux, les sociétés étatiques africaines ne peuvent pas appliquer les mêmes régimes de laïcité que d’autres sociétés, étant donné que l’Afrique a un rapport particulier avec les questions relatives au spirituel et au culturel. Elle en même le grand berceau mondial. « C’est un fait histoire : sans l’Afrique les autres n’existeraient pas. L’Afrique est la source des autres », martèle-t-il.

Contexte
La régulation politique et administrative des confessions et des communautés religieuses au Cameroun est une exigence républicaine. Il est en effet important que la République sache gérer politiquement, institutionnellement et civiquement la question de l’insertion des puissances spirituelles et morales dans la cité. Dans cette perspective, il apparait essentiel que l’État républicain puisse mettre en place un cadre soigneusement réglé et règlementé de gestion des problèmes éthiques, politiques, économiques et financiers posés par la structuration des groupes de croyance et son impact sur l’ordre et l’espace publics.
Aujourd’hui, la République du Cameroun ne peut plus faire l’économie d’un débat sur la nécessaire réforme de la due et légitime insertion des groupes de croyance dans la société et de l’intégration avisée de ces groupes au sein de la cité. Cela apparaît important pour domestiquer l’activité morale, culturelle et matérielle de ces puissances spirituelles qui peuvent peser sur la configuration du pouvoir ainsi que sur son orientation. Dans cette optique, il faudrait s’attarder à mettre en place des conditions institutionnelles d’un dialogue sain, fructueux et riche entre les pouvoirs publics et ces groupes de croyance et d’appartenance qui peuvent, en l’absence d’un contrôle sérieux, alimenter des réseaux pernicieux d’influence et favoriser, à titre de vecteurs ou de supports, l’installation corruptive de puissances occultes.
altIl faut alors réfléchir sur les manières de prévenir ou d’endiguer les dérives politico-morales ou politico-spirituelles qui peuvent résulter soit de l’instrumentalisation politique ou administrative des ordres religieux, initiatiques ou spirituels par des cercles dirigeants ou influents soit de l’expansion sans limites de l’influence sociale et politique de ces ordres dans les milieux gouvernants et dirigeants. Pour se faire, il faut examiner à nouveau frais l’histoire concrète des relations entre les puissances spirituelles et morales avec les centres institutionnels du pouvoir étatique et politique, en mobilisant différents regards (philosophiques, éthiques, juridiques, politiques et stratégiques). Il est également question d’envisager, sur la base d’une analyse prospective et stratégique, la réorganisation et la réorientation des rapports entre la République les puissances spirituelles ou morales.
C’est la raison pour laquelle, il convient de réfléchir sur la mise en forme et en œuvre d’un cadre régulateur de laïcité productive et compréhensive dans lequel les sphères spirituelles et morales sont soumises à des règles civilisatrices destinées à neutraliser leur potentiel de nuisance et de nocivité psychique et pratique.
En Effet, la République doit pouvoir assurer une coexistence saine et harmonieuse entre ces différentes sphères religieuses, métaphysiques et initiatiques en veillant également à assurer leur compatibilité avec l’éthique républicaine au Cameroun. Il est aussi important et opportun de travailler à la mobilisation émancipatrice et libératrice de ces puissances spirituelles et morales pour qu’elles servent de leviers éthiques à une orientation patriotique, républicaine, nationaliste et démocratique liant tolérance, croyance et reconnaissance entre les puissances pour un gouvernement sain et un développement serein.

Les axes de la discussion

1- Les loges et les sectes ont-elles capturé l’État au Cameroun ? (Père Ludovic Lado)

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2- La puissance politique de la franc-maçonnerie au Cameroun est-elle un fantasme ?(Hervé Emmanuel Nkom)

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3- Le sens politique des nouvelles spiritualités et leur prise en charge par l’État.(Sindjoun Pokam)

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4- Les loges et leur rapport au pouvoir étatique au Cameroun : peut-on civiliser cette relation ?(Mbombog Mbog Bassong)

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5- Comment organiser les rapports entre l’État et les confessions religieuses au plan politico-administratif et politico-institutionnel ? (Mathias Eric Owona Nguini)

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Coordonnateurs: Pr Fabien Eboussi Boulaga, Pr Claude Abé, Armand Leka Essomba.
Modérateur : Jean-Bosco Talla


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