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Paul Biya et la nouvelle Dynamite - Page 8

Paul Biya et la nouvelle Dynamite - Page 8

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Index de l'article
Paul Biya et la nouvelle Dynamite
Serail: Le bullocrate
Au coeur des inconguités d'un congrès
Parole d'un bonimenteur
Paul Biya fait semblant de changer pour que rien ne change
Palais des congrès: l'enfer du décor
Quand Paul Biya rate le coche
Discours pathétique d'un vieillard somnanbule
Discours creux
Un discours fourre-tout et passepartout qui confond discours politique et cours magistral
Comment sortir du
Toutes les pages
Discours pathétique d'un vieillard somnanbule
La montagne a accouhé d’une souris au Palais des congrès de Yaoundé les 15 et 16 septembre 2011. Le discours  du président national du Rdpc a été pathétique comme celui d’un homme qui avait ingurgité une bonne dose d’Odontol.
Mon impression générale est que, c’est un discours pathétique d’un vieillard somnambule qui semble se réveiller d’un long et profond sommeil et qui, tout couvert de honte, tente un baroud d’honneur en annonçant que les «grandes ambitions» qu’il a promises il ya sept ans, vont enfin devenir de «grandes réalisations» dans les 7 prochaines années. C’est un clair aveu d’échec!
Ce énième discours de Paul Biya nous donne la démonstration que ce Monsieur est fini, intellectuellement et politiquement. Il est au bout du rouleau, Il n’a rien à proposer à ses militants et aux camerounais et pour les distraire, Biya se livre à d’ennuyeuses élucubrations discursives. Un discours de plus de 10 pages et pas une seule proposition concrète, à part des considérations d’ordre général.  Comme seul bilan de son septennat, Paul Biya dit qu’il a «révisé la constitution» en tuant au passage des centaines de camerounais…Un bilan peu glorieux pour un despote sanguinaire!
L’autre chose qui m’a frappé dans ce discours comme dans les allocutions passées, c’est cette irresponsabilité quasi-congénitale chez Paul Biya et qui se traduit par l’utilisation de la forme passive pour dire des choses qui engagent l’avenir de notre pays. Il utilise des formules comme «il est temps de… », «cela est intolérable…», «il faut… », «on doit…», etc.. Il parle comme s’il n’avait pas conscience de posséder la réalité du pouvoir, comme s’il attendait que quelqu’un d’autre gouverne à sa place. Ce style est plutôt celui d’un un opposant qui est en pleine critique de l’action du gouvernement. C’est bien Biya qui est le Chef de l’Etat, aussi illégitime qu’il soit, c’est lui qui doit assumer. C’est lui qui doit prendre des mesures et impulser une dynamique à l’action du gouvernement. C’est comme si ce type n’en avait vraiment pas conscience. Cela traduit chez ce personnage du Néandertal politique, une totale absence de conscience du poids de ses responsabilités et de ses fonctions de Chef de l’Etat. C’est normal pourrais-je dire, car Paul Biya n’a, en réalité qu’une perception jouissive et ludique du pouvoir d’Etat, d’où ses nombreux séjours de plaisance à l’étranger. Il n’est intéressé que par le coté bling-bling du pouvoir. J’attends d’un Homme d’Etat responsable qu’il parle à la première personne du singulier: «J’ai décidé…, je propose…, Je prends l’engagement de…, je vais construire…, etc.». Ce n’est pas le cas de Biya, qui est dans le délire total.
Enfin le discours de Paul Biya confirme que c’est un vulgaire démagogue. Il ne tient pas à ses engagements. Il n’a d’ailleurs jamais tenu à ses engagements. Souvenez-vous que son pouvoir a commencé par une grosse trahison qui le poursuit à ce jour. Il a trahi son mentor Ahidjo, à qui il doit tout. Comment prendre encore au sérieux quelqu’un qui avait promis «la politique des grandes ambitions», aussi creux que cela puisse sonner, et qui 7 ans après, a quand même le courage de nous promettre le passage des «grandes ambitions aux grandes réalisations»? Comment prendre un tel dangereux mythomane au sérieux? C’est bien Biya qui nous disait durant les années de braise «qu’on ne joue pas avec le Cameroun». Visiblement, le donneur de leçons n’a lui-même pas assimilé les leçons qu’il prétendait nous donner. Biya joue avec le Cameroun, il joue avec le destin de 25 millions de personnes, mais nous ne le laisserons plus faire. Il est en fin de course. Il faut que ce type nous foute la paix une fois pour toute. C’est tout ce que nous lui demandons.
Tene Sop
Secrétaire Général du Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (Cnr-Mun)
Membre Fondateur du Code