Elecam est incapable d'organiser des élections crédibles au Cameroun
Le droit au vote est, de par les législations nationale et internationale, un droit fondamental du citoyen. Ainsi, le choix des leaders politiques et des autorités publiques à divers niveaux de l’administration constitue une responsabilité civique importante pour chaque citoyen. Dès lors, il n’importe pas seulement que toutes les personnes qui ont qualité pour élire les leaders politiques et les dirigeants prennent part à cet exercice, mais que l’État les y autorise et les protège afin que les consultations électorales soient transparentes, libres et justes. Une élection libre veut dire que l’on ne saurait contraindre ou empêcher un citoyen de prendre part à cette élection en tant que candidat ou électeur. Une élection juste veut dire une élection organisée de manière impartiale, équitable et transparente en donnant les chances égales de perdre ou de gagner à toutes les parties en présence. En conséquence, l’organisateur se doit d’être neutre.
Pour être libres et transparentes, les élections doivent être régies par des principes démocratiques et des règles consensuelles qui garantissent la fiabilité et la crédibilité de tout le processus.
La loi 2006/011 du 29 décembre 2006 portant création, organisation et fonctionnement d’Elections Cameroon (Elecam) ainsi que toutes ses modifications ne permet pas d’organiser une élection libre et juste au Cameroun (II) violant ainsi de manière flagrante un droit fondamental constitutionnellement protégé du citoyen camerounais (I) Lire la suite