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Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires - Page 6

Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires - Page 6

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Index de l'article
Martin Belinga Eboutou, l'argent, la plainte et le logo des cinquantenaires
Une scrabbleuse affaire
Avis de concours
Théodore Alan Bright: John Shaddaï Akenji répondra de ses actes devant la justice
John Shaddai Akenji: J'ai remis à Bright 8 des 10 millions des primes
Comment est-on arrivé à une plainte contre Belinga Eboutou?
Autorisation de présentation d'un logo dans le cadre du concours do logo des cinquantenaires du Cameroun
Faire argent de tout
Loi no 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins
PostScriptum: Mauvaise foi manifeste
Toutes les pages
Comment est-on arrivé à une plainte contre Belinga Eboutou?
Tout commence, comme mentionné ci-dessus, avec lancement du concours pour la création du logo des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification. Si on tient compte des déclarations d’Alan Bright et de John Akenji, les deux travaillent ensemble, mais c’est chacun qui dépose son dossier contenant son logo (lire les interviews ci-dessus).
D’après Alan Bright, le 26 février 2010, une « autorisation de présentation d’un logo dans le cadre du concours du logo des cinquantenaires du Cameroun » est signée, en trois exemplaires, entre lui, John Akenji et Christian Raymond Ngu (Evêque). Naturellement, Akenji conteste la date de signature du document et soutient qu’il a apposé sa signature sur  ledit document le 19 mai 2010. Il précise en outre que Alan Bright avait refusé de lui donner le double du document signé.
Une réunion des membres du jury chargé de sélectionner les trois meilleures œuvres soumises au Cnoc est organisée. Le logo présenté par John Akenji est classé troisième. Les trois logos primés sont soumis à l’attention du chef de l’État, qui préfère le logo ayant été classé troisième par le jury.
Le 20 avril 2010, la cérémonie de présentation du logo officiel des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification, retenu par le président de la République est organisée à l’hôtel Hilton à Yaoundé. John Akenji est ovationné et porté au pinacle.
Le 03 mai 2010, environ deux semaines après la cérémonie de présentation selon les documents que nous avons consulté, une procuration, signée par Asanji John Shaddai Akenji, profession graphiste, Cni n°1051153415 délivrée le 13 avril 2004 à Douala, est donnée à Théodore Alan Bright, né le 22 août 1964 à Bafoussam, fils de Taka Siméon et de Sighano Madeleine, Cni n°202950957 délivrée le 4 septembre 2002 à Bafoussam. Cette procuration lui permet de s’occuper «  de tous droits sur le logo du cinquantenaire du Cameroun. Il est désormais le propriétaire de tous les droits découlant de cette œuvre d’art. Mr Bright a toute autorité sur ledit logo. »
Le 26 mai 2010, une correspondance est adressée à monsieur le président du Comité national d’organisation des cinquantenaires par les Conseils de d’Alan Bright. L’objet de cette correspondance est : «contentieux du logo des cinquantenaires». Dans ladite correspondance, les auteurs fondent leurs arguments non seulement sur la procuration et l’autorisation de présentation sus-citées, mais également sur les dispositions de la loi n°2000/011 du 19 décembre 2001 relative au droit d’auteur et aux droits voisins. Entre outre, d’après les auteurs de ladite correspondance, « C’est […] fort du sentiment qu’au Cameroun l’Etat de droit est une réalité [qu’ils viennent auprès du président du Cnoc] solliciter un règlement amiable du contentieux opposant le Comité national d’organisation des cinquantenaires à l’auteur du logo ».
Par la suite, les négociations entre les responsables du Cnoc et Alan Brights et son conseil, sont engagées, aux dires d’un de ses conseil, spécialiste des droits d’auteur.
Le 17 juin 2011, Alan Bright saisit son « Excellence monsieur le président de la République » et « cher père » pour lui part de sa « frustration suite au logo des cinquantenaires »
Cinq jours après, le 23 juin 2011, il saisit le président de la Commission national anti-corruption pour dénoncer les « violations de ses droits sur le logo des cinquantenaires »
Le 04 juillet 2011, il saisit le procureur de la République près le tribunal de première instance de Yaoundé, centre administratif d’un « plainte contra Mr Martin Belinga Eboutou, président du Comité de l’organisation des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification ».
Aujourd’hui les yeux sont braqués sur la justice.
Serge Alain Ka’abessine


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