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Promesses de Paul Biya: Des miroirs aux alouettes

Promesses de Paul Biya: Des miroirs aux alouettes

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Index de l'article
Promesses de Paul Biya: Des miroirs aux alouettes
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Le 7 mars 2008, le président de la République du Cameroun,  Paul Biya, dans le cadre d'un conseil ministériel pour une communication spéciale réunissait tout le gouvernement. S'appuyant sur le contexte économique et social, il voulait ainsi prescrire un ensemble de mesures, à court et moyen terme, destinées à "apporter de premières réponses à la vie chère. " Signé de Laurent Esso, ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la république, le communiqué de presse sanctionnant les travaux comportait des mesures fortes pour l'amélioration du pouvoir d'achat et la création des emplois. Parmi les plus importantes, on peut citer : la revalorisation des salaires de la fonction publique à compter du mois d'avril 2008 pour les fonctionnaires, les contractuels d'administration, les agents de l'État, les décisionnaires et les hommes en tenue ; la défiscalisation et l'importation des produits de première nécessité de grande consommation (riz, poisson, blé, farine, huiles de table) ; la suspension des droits de douane sur le blé ; le relèvement du quota d'importation de l'huile de palme dans l'optique d'augmenter l'offre sur le marché local ; la diminution du droit de douane sur le clinker importé par Cimencam afin de rendre disponible le ciment, le maintien des avances de soldes et de pension, l'accélération des procédures relatives au règlement de la dette intérieure…
À l'issue de ce conseil ministériel, le président Paul Biya signait  deux ordonnances portant l'une : sur la suspension des droits et taxes de douane à l'importation de certains produits de première nécessité; et l'autre sur la révision du taux du tarif extérieur commun applicable à l'importation. Il signait deux décrets portant : l'un sur la revalorisation de la rémunération mensuelle de base des personnels civils et militaires ; l'autre sur la revalorisation du taux d'indemnité de non-logement octroyé aux personnels civils et militaires. Des mesures, qui en leur temps avaient suscité l'espoir. Un espoir qui n'a duré que le temps des roses. Car depuis la prescription de ces mesures, la situation décriée par les Camerounais qui étaient sortis en masse dans les rues contre la vie chère n'a pas beaucoup changé. Au contraire, le coût de vie n'a fait que renchérir. Au point où, nombreuses sont les  populations, au fait de certaines réalités, s'interrogent sur ce nouveau contrat social avec le chef d'État, qui, disent-elles,  est coupé des réalités. L'amélioration des conditions de vie des Camerounais qu'il propose participait-elle de la démagogie ? Les Camerounais sont tentés de le croire si on ajoute à ces mesures d’autres promesses électoralistes non tenues. Et dire que Paul Biya nous demandera de lui confier un nouveau mandat  de  7ans. 7 ans de misère encore?


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