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Le parachutage putschiste international d’un favori néocolonial et globalo-impérial en Côte d’Ivoire : un épisode post-électoral d’humanisme militaire et de démocratisme martial mené par la France françafricaine. Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique - Le parachutage putschiste international d’un favori néocolonial et globalo-impérial en Côte d’Ivoire : un épisode post-électoral d’humanisme militaire et de démocratisme martial mené par la France françafricaine.
Quoiqu’elles s’abritent commodément derrière la résolution 1975 du Conseil de sécurité, résolution initiée par elle avec l’appui de la République fédérale du Nigeria pour protéger les Ivoiriens contre les armes lourdes (du pouvoir Gbagbo), les autorités gouvernantes de la République française appuyées par l’Onuci ont perpétré un véritable coup de force pour mettre fin à la crise politico-militaire, politico-culturelle et politico-électorale de Côte d’Ivoire. À cet effet, il s’est agi pour la puissance tutrice française d’user de son avantage rentier de métropole néocoloniale pour trancher la crise de souveraineté opposant les groupes politiques conservateurs-houphouëtistes du Rhdp-Ouattara et républicains-refondateurs-posthouphouëtiste de la Lmp-Gbagbo. Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont fini par révéler au grand jour que la puissance tutélaire française ne pouvait guère se résoudre à une position de neutralité et d’impartialité dans la conjoncture de montée aux extrêmes de la crise ivoirienne.
La France officielle – stratégiquement soucieuse d’affermir à nouveau un strict contrôle tutélaire et clientélaire sur les commandes étatiques du pouvoir ivoirien -, a mené à terme sa démarche de réinstallation contraignante d’une élite gouvernante ivoirienne résolument collaboratrice et conservatrice et recrutée dans la pépinière néocoloniale de l’houphouëtisme.