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Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique - L'actualité de la Françafrique

Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique - L'actualité de la Françafrique

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Index de l'article
Comment la France tue, pille le Cameroun et l’Afrique
La Françafrique: conception et naissance
Cameroun: pays clef de la Françafrique
Visages et virages de la Françafrique au Cameroun
Les géniteurs et les serviteurs de la Françafrique au Cameroun
La Françafrique: une spécificité française?
Françafrique: quel changement?
Odile Tobner: Racisme français: refuser toute forme de condescendance et de dépendance
Une citadelle attaquée: Discours, stratégies et actions des organisations camerounaises opposées à la Françafrique.
Économies et diplomaties au service de la France
Chaque peuple doit connaître son histoire et en comprendre les ressorts
Françafrique: noyau dur des relations Nord-Sud
L'actualité de la Françafrique
L'avenir possible
Éléments de prospective géopolitique et stratégique sur les relations franco-africaines à l’ère de la mondialisation : France-Afrique ou Françafrique ?
Le parachutage putschiste international d’un favori néocolonial et globalo-impérial en Côte d’Ivoire : un épisode post-électoral d’humanisme militaire et de démocratisme martial mené par la France françafricaine.
Transformer l’Afrique en son propre centre : Utopie ou réalité ?
Toutes les pages
L'actualité de la Françafrique
L’Afrique demeure le continent de l’impunité, de l’irresponsabilité, le seul où l’on puisse tuer, mentir, corrompre sans encourir de sanction. Colette Braeckman(1)

1 Recyclage des structures de la société coloniale

L’instrument privilégié dont a le plus besoin une politique africaine de répression, c’est l’armée dans sa structuration bourgeoise tropicalisée, un corps de métier où sévissent le népotisme, des divisions tribales grossièrement entretenues, le règne arrogant des médiocres, afin que « la grande muette » ne songe jamais à se donner une mission au-dessus de celle prescrite depuis Paris, le maintien d’un ordre prébendier. Il s’agit en réalité d’une armée d’occupation – peu importe le teint des soldats -, qui continue d’assurer la paix coloniale, avec un regain de férocité. Elle est coupée du peuple, corrompue d’assez de privilèges, dans la certitude de lui ôter la tentation du Pouvoir pour l’enrichissement personnel ou de lobbies.

Un gouvernement mandataire ne se soucie guère de poser les bases sociopolitiques d’un développement à terme, assis sur un système scolaire approprié, la viabilisation régulière des infrastructures de communication, sur la diversification des partenaires en coopération internationale, l’amélioration constante de la gouvernance ou l’aide à l’auto structuration du petit peuple pour être à même, par temps difficiles, de mieux défendre ses propres intérêts vitaux. Ces usurpateurs passent des décennies à ruser, à multiplier des stratégies les unes plus assassines que les autres, dans une rapacité mafieuse d’accumulation.