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Comment peut-on demeurer Yves Michel Fotso au Cameroun des feymen ? - Page 5

Comment peut-on demeurer Yves Michel Fotso au Cameroun des feymen ? - Page 5

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Index de l'article
Comment peut-on demeurer Yves Michel Fotso au Cameroun des feymen ?
Une affaire de droit
Le rouleau compresseur aux trousses d’Yves Michel Fotso
Un malheur ne vient jamais seul
Un témoin gênant
Enjeux sous-jacents
Indignation, colère et prudence
Réaction du Tchad
Désir de transparence
Combien pèse le groupe Fotso ?
Le Groupe Fotso quittera-t-il le Cameroun ?
Qui manipule le Fonds Monétaire International?
Lettre au Premier ministre
Toutes les pages
Un témoin gênant
Au regard du tintamarre provoqué autour ce qui peut s’apparenter à l’ « affaire » Yves Michel Fotso, des observateurs n’hésitent pas  à se demander ce que cache cette manière de traiter un citoyen jouissant de tous ses droits et, de surcroit, grand opérateur économique, c’est-à-dire créateur de richesses et d’emplois. Au-delà de la volonté de s’accaparer  la Commercial Bank-Cameroon (Cbc), de la diabolisation d’Yves Michel Fotso, du désir pervers de détruire le groupe Forso, il y aurait une raison profonde que les manœuvriers de l’ombre, que sont principalement Amadou Ali (décidément, il est dans tous les coups tordus), Essimi Menyé, Edgard Alain Mebe Ngo’o et comparses ne peuvent avouer publiquement. D’après nos informations, il se trouve qu’Yves Michel Fotso en sait trop. Il est un témoin gênant. Il constitue ainsi une menace pour les ambitions pouvoiristes de certaines forces négatives tapies dans l’ombre.
Selon plusieurs sources crédibles, afin de ternir l’image d’Yves Michel Fotso, ceux qui ourdissent ce complot avaient insidieusement distillé dans l’opinion publique l’idée selon laquelle le limogeage de l’ex-Administrateur directeur général de la Cameroon Airlines (Camair) était lié à découverte des malversations financières dans sa gestion de la compagnie aérienne.
En réalité, soutiennent-elles, c’est pour avoir refusé d’exécuter les ordres du ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Marie Atangana Mebera qui exigeait de faire voler les avions de la compagnie aérienne sans assurance pendant un week-end (les compagnies d’assurance ayant été résilié leur contrat avec la Camair), compte tenu de la forte médiatisation sur les milliers de passagers en attente dans divers aéroports d’Afrique, d’Asie et d’Europe (Abibjan, Douala, Bamako, Bangui, Brazzaville, Cotonou, Dakar, Garoua, Johannesburg, Kinshasa, Lagos, Libreville, Malabo, Maroua, Ndjamena, Yaoundé, Djedda en Arabie Saoudite, Paris), que Yves Michel Fotso a été limogé de la Camair. Cet ordre d’Atangana Mebara devait être exécuté « dans l’attente de [son] intervention le lundi [13 novembre 2003] auprès du ministre des Finances pour qu’une avance sur les arriérés dus par l’État sur ses dettes envers la Compagnie soit effectuée afin de lui permettre de se faire rétablir ses polices d’assurance ». Il fallait bien être irresponsable pour respecter de tels ordres au risque de mettre les vies de milliers de personnes en danger. Yves Miches Fotso a désobéir à ses dépens aux ordres irresponsables. Cet acte a été considéré comme un affront « à la toute-puissance de celui qui, probablement, s’estimait déjà l’héritier putatif du chef de l’État ». D’où son  limogeage de la Camair, intervenu le 03 novembre 2003, suivi de la mise en branle, de concert avec les autres agitateurs, d’un rouleau compresseur visant à sa perte.
J.E.L.