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Culture

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Le Gso tabasse un journaliste

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Abus. Des policiers du Groupement spécial d’opérations ont roué de coup, menotté, puis trainé au sol Ateba Biwolé, reporter au quotidien Le Jour vendredi dernier au quartier Anguissa à Yaoundé.
Le journaliste Ulrich Fabrice Ateba Biwolé a copieusement été battu par des policiers du Groupement spécial d’opérations vendredi dernier au quartier Anguissa à Yaoundé. Le reporter du quotidien Le Jour suit des soins depuis ce jour, à cause de tous les maux causés par le molestage brutal dont il a été victime. Il souffre de douleurs à la tête, aux cotes, à la colonne vertébrale, à la poitrine et aux genoux. « Je marche à peine, il est presqu’impossible pour moi de lever les bras sans avoir mal ; je ne parviens pas à bien tourner mon cou », a confié le journaliste, que nous avons rencontré, le visage bossu et tuméfié dans un hôpital vendredi dernier. 

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 14:29

Une épée de Damoclès menace la presse privée

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Depuis quelque temps, le vice premier ministre, ministre de la Justice est  en boule. Il n’en peut vraiment plus. Il semble avoir une dent contre les journalistes et les médias privés qui voient derrière « la campagne de lutte contre la corruption et les détournement de deniers publics actuellement en cours à l’initiative du président de la République » dénommée « Opération Épervier », une opération d’épuration politique, mieux comme un jeu de massacre politique. Il en a fait savoir au cours de la réunion tenue le jeudi 18 août 2011, à la primature, présidée par Yang Philemon et entouré par ses proches collaborateurs. Prenaient également part à cette réunion, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le président nouvellement nommé du Conseil national de la communication (Cnc), Mgr Joseph Befe Ateba.
À l’issue de cette réunion, un communiqué officiel a été rendu public. Dans ce communiqué signé du secrétaire général des services du premier ministre, le gouvernement déplore « la dénaturation par certains médias de l’opération d’assainissement de la gestion publique » et appelle les journalistes à plus de responsabilité dans le traitement de l’information

Mise à jour le Vendredi, 08 Mars 2013 11:24

Cannibalisme médiatique

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Personne n’est dupe. Pas même le président de la République. À quelques encablures de la présidentielle d’octobre 2011, il fallait d’ailleurs s’attendre à l’utilisation des médias et autres moyens de communication moderne pour lyncher des adversaires réels ou supposés. Rien d’étonnant à cela. Les Camerounais vivent depuis quelque temps dans la perspective de l’élection présidentielle qui sera suivie indubitablement d’une réorganisation du gouvernement. C’est désormais dans cette perspective qu’ils lisent l’actualité politique nationale au cours de ces derniers mois et qu’ils la liront dans les prochains jours. Il n’est donc plus étonnant de constater la réactivation et l’agitation des réseaux par certains protagonistes du pouvoir politique, dont les objectifs se réduisent soit à sa conquête, soit à sa conservation.
Normal, puisque pour atteindre des objectifs précis, les réseaux s’appuient toujours sur des stratégies opaques et régulièrement renouvelées. Or, c’est dans des réseaux corporatistes, pluralistes ou clientélistes que ces protagonistes puisent leur force et trouvent du soutien.
Mise à jour le Vendredi, 08 Mars 2013 11:22

Ma foi: un Cameroun à remettre à neuf

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Les Bonnes feuilles Depuis plusieurs années, je réfléchis sur ce que nous sommes. Une nation ? L’interrogation semble inopportune, mais elle vaut pour moi la peine d’être posée. Il est évident qu’il faille répondre à cette question. Et pour y répondre, ma réflexion a été nourrie pendant toutes ces années par l’enseignement de l’Église. Comme cet enseignement est riche ! Malheureusement nous sommes toujours sourds pour ne pas écouter et aveugles pour ne pas voir. Dans cet ouvrage, je voudrais avec tout l’amour de mon cœur pour notre peuple, pour notre pays, aider mes compatriotes à prendre conscience du terrible danger que courent les cœurs endurcis.
Mise à jour le Vendredi, 08 Juillet 2011 12:31

Pour une presse utile à la cité

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La presse, qui charrie l’information, est une nécessité sociale avant même d’être une nécessité démocratique. Parce que l’information, la communication en général, sont un besoin inné de l’être humain qui communique, de diverses manières, depuis le ventre de sa mère, depuis sa conception, jusqu’à sa mort. Et même après la mort, selon certaines civilisations et croyances.
Il n’existe donc pas de société humaine sans communication, sans échanges. Et pour que ces échanges soient efficaces et utiles à la société, ils doivent être fondés sur l’information exacte, complète et équilibrée. Et donc sur le débat contradictoire, fondation de la démocratie.
Le véhicule de l’information et de ces échanges, la presse, ne saurait jouer son rôle et remplir ses missions que s’il peut circuler librement, s’il dispose des moyens de sa liberté et, enfin, s’il sait utiliser cette liberté.

Mise à jour le Dimanche, 13 Mai 2012 14:08

Cheikh Anta Diop : Pharaon de la science africaine

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Depuis Hegel, l’historicité européocentriste ayant relégué les civilisations extra-occidentales, au stade du simple balbutiement, nous nous sommes habitués à penser après Senghor, qu’il n’y a de scientifiques qu’Européens ou Américains. Le système des institutions actuelles contribue à conforter une telle vision des choses au point même d’évacuer des consciences le fait historique que le concept de science découle de l’égyptien « sie »… Le but ici n’étant pas de répondre aux sceptiques, nous avons décidé d’innover et de sortir de l’ombre les Africains hérétiques connus comme d’authentiques savants, mais très mal connus par la jeunesse africaine. Pour inaugurer cette série, nous commençons par le dernier pharaon, Cheikh Anta Diop, le plus grand savant africain du siècle dernier, parce que tout à la fois « un monument », un phénomène et une figure épique d’une vitalité incontournable. Mais qui est Cheikh Anta Diop ?

Mise à jour le Vendredi, 15 Mars 2019 16:18

Sembène Ousmane, écrivain populaire

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 Par cet essai de 298 pages, Hilaire Sikounmo conduit son lecteur au cœur de l’imposante œuvre romanesque (dix-neuf récits d’épaisseurs variées) du bien connu homme de culte, écrivain et cinéaste négro-africain Sembène Ousmane. Deux avant-propos datés soulignent l’intérêt du sujet, sa portée dans le monde africain pour de nombreuses générations successives. Entre autres préoccupations, l’Introduction livre des notions bien fournies de la littérature populaire en France, en Afrique noire d’aujourd’hui, et selon l’esprit nègre antique tel que ces conceptions le laisse apparaître à travers nos plus vieux contes populaires ou initiatiques. Il reste à savoir si c’est l’écrivain qui est populaire ou son œuvre.
Mise à jour le Dimanche, 09 Janvier 2011 12:19

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