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Economie

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Répression monétaire: vers l'abandon du FCFA?

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Soutenu à bout de bras par la France, le Franc des Colonies françaises d’Afrique est de plus en plus critiqué et rejeté par les Africains. L’ancien pays colonisateur s’apprête à remplacer cette monnaie de singe par une autre.

Du 1er au 3 juin 2016, un Colloque international se tiendra à  Sciences Po Lyon (France) sur le thème : « Institutionnalismes monétaires francophones : bilan, perspectives et regards internationaux ». Au-delà de cette formulation savante, la rencontre de Lyon permettra de réfléchir sur l’avenir du franc CFA. Un avenir qui s’écrit désormais en pointillés.

Convaincu que les Africains ne supportent plus l’utilisation du franc CFA perçue comme une survivance de la colonisation plus de 50 ans après les indépendances formelles, la France veut anticiper. Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner les sous-thèmes du Colloque de Lyon. L’ancien ministre togolais de la Prospective, Kako Nubukpo exposera sur le theme: “What makes monetary union work? Thinking beyond the Euro to Franc CFA”. L’universitaire camerounais Gérard Tchouassi parlera quant à lui du « franc CFA, monnaie de la colonisation, de la communauté et de la coopération : quel avenir ? ». Invité à ce Colloque, l’économiste camerounais Dieudonné Essomba est appelé à entretenir le public sur le thème : « Réformer le CFA avec la Monnaie-Trésor ».

CASE IH élargit sa série de tracteurs JXT en la dotant de nouveaux modèles compacts

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altCommuniqué. Case IH lance trois nouveaux modèles de tracteurs JXT de moins de 50 ch, qui viennent enrichir cette ligne de tracteurs faciles à utiliser, fiables et économiques, qui fournissent aux exploitants des solutions compactes.
La gamme Case IH JXT offre des tracteurs utilitaires hautes performances 100 % fiables qui sont de vrais alliés extrêmement polyvalents. Fidèles à la tradition Case IH, ce sont des tracteurs sur lesquels les agriculteurs peuvent compter en termes d'efficacité, de productivité et de retours sur investissements.
Avec les trois nouveaux-venus, la série JXT compte désormais cinq modèles de 35 à 75 ch. De gabarit compact, les nouveaux JX35T, JX40T et JX45T, disponibles en deux ou quatre roues motrices, concilient puissance et économies.

Mise à jour le Mardi, 21 Juin 2016 09:31

Moteur de la croissance en Afrique : SOMDIAA choisit CASE IH pour ses plantations de canne à sucre au Cameroun

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COMMUNIQUE DE PRESSE: Marque de choix élue par SOMDIAA – une des plus grandes entreprises agroalimentaires au monde, axée sur la culture de la canne à sucre – Case IH livrera douze tracteurs PUMA 225 CVT et une récolteuse de canne à sucre Austoft 8800.
altContribuant à 70 % de l'emploi en Afrique, le secteur agricole est le plus gros pourvoyeur d'emplois du continent et la principale source de richesse dans la plupart des pays africains.
SOMDIAA est l'un des premiers acteurs du secteur agroalimentaire d'Afrique. Elle produit et commercialise principalement des produits à base de sucre et de farine, mais également des œufs et des aliments pour animaux, en Afrique et pour l'Afrique. Son siège social se situe à Paris, mais toutes ses divisions (Culture, Élevage, Production, Distribution et Marketing) sont basées en Afrique Centrale, en Afrique de l'Ouest et dans la région de l'Océan indien.
Le Groupe emploie principalement de la main-d'œuvre locale et vend exclusivement des produits de base qui proviennent des pays producteurs, contribuant ainsi à renforcer l'autosuffisance alimentaire des pays dans lesquels il opère.
SOMDIAA produit et commercialise en Afrique divers types de sucre destinés aux consommateurs et aux entreprises agro-industrielles. Son expérience très vaste s'étend de la culture de la canne à sucre jusqu'à la distribution et la transformation industrielle du sucre.

Mise à jour le Dimanche, 20 Mars 2016 10:14

Le Cameroun et l'Afrique pris dans les tenailles de la dette odieuse et de l’imaginaire occidental

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alt« Si le discours sur le développement implique désormais un regard critique sur l’imaginaire occidental qui est la source des idéologies de la modernité et du développement, les Africains ne peuvent se réapproprier et rapatrier les débats en cours sans les situer à ce niveau de radicalité qui les amène à s’interroger en profondeur sur les liens entre les impasses du développement et la crise de ‘’ l’occidentalisation du monde ‘’ […] À partir du particularisme des sociétés où règnent la raison utilitaire et les valeurs instrumentales, l’Afrique devrait s’ouvrir à la modernité économique qui se construit par un discours sur l’autre dans la mesure où, en lui-même, le projet occidental est porteur de ce qu’on a appelé abusivement ‘’sous-développement’’ », Jean-Marc Ela, Innovations sociales et renaissance de l’Afrique noire. Les défis du « monde d’en-bas », Paris, L’Harmattan, 1998, pp. 30-32.

Mise à jour le Mardi, 16 Décembre 2014 08:34

Comment les multinationales spolient les petits paysans

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Accaparement des terres
Les entreprises industrielles tuent l’agriculture familiale dans plusieurs régions du Cameroun.
En décembre dernier, l’Institut africain pour le développement économique et social (Inades-formation Cameroun) et la Coalition d’organisations de la société civile de lutte contre l’accaparement des terres au Cameroun (Colat) organisaient un atelier national sur les résultats d’une étude sur le phénomène de l’accaparement des terres au Cameroun. Et les ONG étaient arrivées, dans leurs conclusions, que ce phénomène a des effets négatifs sur l’agriculture familiale camerounaise qui nourrit plus de 80% de Camerounais.
C’est que l’accaparement de terres, que ces Ong définissent comme étant l’acquisition, par des acteurs publics ou privés, étrangers ou nationaux, de droits sur de grandes surfaces de terres arables -en vue d’y développer une agriculture de type industrielle dans le but de produire des denrées alimentaires ou des agro carburants destinés principalement à l’exportation- est une vraie plaie pour l’agriculture familiale camerounaise.
Et selon Inades formation et Cie, «  au Cameroun, l’agriculture familiale représente l’un des piliers de l’économie nationale, cette agriculture est la troisième contribution
Mise à jour le Dimanche, 12 Février 2012 07:32

Les aveux d’Owona Assoumou sur les contreperformances de Adc

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L’aéroport de Douala, 80% des recettes de l’entreprise, a enregistré une baisse d’activités et de recettes de plus de 50% en quatre mois.
La litanie des impairs, frasques et dysfonctionnements en cours à ADC (Aéroports du Cameroun) vient d’enregistrer un nouveau chapitre. Les faits sont d’une certaine saveur pour les apôtres de la bonne gouvernance parce qu’ils sont mis en exergue par le directeur général de l’entreprise lui-même. En effet, une maladresse éditoriale du dernier numéro du journal entreprise de ADC renseigne sur les contreperformances de l’équipe de direction, en place depuis le 30 juin 2009.
Selon ADC Infos n°56 récemment publié, en septembre 2011, Thomas Owona Assoumou effectue une descente sur la plateforme de Douala pour constater lui-même les problèmes qui se posent sur le terrain. Une fois sur place, selon l’article signé de Anne Mvoto, ci-devant présentatrice vedette du journal télévisé de la Crtv et actuellement chef de division de la Communication à ADC SA, le constat est alarmant. Depuis avril 2011, le niveau d’exploitation a baissé, à l’aéroport international de Douala, plaque tournante de ADC SA avec ses 80% de recettes de l’entreprise.
Mise à jour le Samedi, 21 Janvier 2012 17:57