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Armée Camerounaise: vaincre le mal pour mieux servir le peuple et le Cameroun, ce pays d'avenir

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Index de l'article
Armée Camerounaise: vaincre le mal pour mieux servir le peuple et le Cameroun, ce pays d'avenir
Forces de défense camerounaises : défis, reforme et concept armée-nation
Armée camerounaise : vaincre le mal pour mieux servir le peuple
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Le Cameroun, un pays d’avenir

I. Comment prendre appui sur la jeunesse de sa population …

Le 10 février 2020, s’adressant à la jeunesse camerounaise en prélude des célébrations du 11 février, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Chef de l’Etat, porte ce message :  ‘’Je saisis également l’occasion de cette Fête de la Jeunesse pour, une fois de plus, lancer un appel à nos jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ceux qui se sont laissé enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux régions doivent déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein de nos communautés. Je continue de les exhorter à sortir de la brousse et à retrouver leurs autres jeunes concitoyens qui mènent une vie normale au sein de la société’’.
Il s’agit d’un appel, un appel de plus du Président de la République, à l’adresse de notre flamboyante et laborieuse jeunesse camerounaise. Un appel de plus, qui confirme le tropisme profondément ancré dans l’esprit

du Chef des Forces Armées, soucieux du devenir de la frange juvénile de notre population. Chaque fois que l’occasion lui en est donnée, et ce depuis sa prestation de serment le 6 novembre 2018, le Président de la République n’a de cesse de multiplier les gestes de bonnes dispositions, à l’égard des jeunes ballotés par la tourmente de la violence gratuite, violence engendrée et entretenue par des discours destructeurs, ne charriant que des chimères.
Destructeurs tout d’abord pour l’intelligence de nos jeunes, laquelle se voit interdite de développement et d’épanouissement. Ces établissements scolaires incendiés, ces enseignants enlevés ou assassinés, ces élèves qui subissent un sort à peine plus enviable ; c’est l’intelligence de notre jeunesse qui est violée, bafouée. Destructeurs aussi, pour le corps de ces jeunes enrôlés dans les bandes armées, obligés de vivoter dans les brousses, de s’abreuver de substances psychotropes, plutôt que de vivre décemment de leur labeur, dans leurs communautés. Destructeurs enfin, pour l’esprit de nos enfants, ensauvagés, déshumanisés, réduits en esclavage, qui s’attaquent à leurs semblables, sans égard ni pour l’âge, ni pour le sexe, ni pour la condition sociale. Des discours chimériques, qui coupent nos jeunes de la réalité, les font douter de leurs capacités intrinsèques, les poussent à désespérer de l’avenir radieux auquel ils sont en droit d’aspirer, assombrissant ainsi leur horizon.
C’est à ces jeunes à l’ingénuité trahie par des marchands de chaos et de mort, que s’adresse le Chef des Forces Armées. Afin qu’ils retrouvent les voies de la raison, qu’ils reprennent leur humanité première, qu’ils reviennent à la légalité républicaine, et qu’ils retrouvent la chaleur fraternelle dans leurs communautés.  A ceux qui auront le courage de tourner le dos aux voies tragiques de la sédition, le pardon de la Nation généreuse et compatissante est accordé à l’avance.
Entre les jeunes du civil et les Forces de Défense au Cameroun, la relation est plutôt directe, consubstantielle, et même existentielle. La jeunesse, communément considérée comme étant le fer de lance de la Nation, est aussi le vivier duquel les Forces de Défense puisent leur capital humain. Pour illustration, les concours et recrutements à divers titres dans l’armée, ne sont exclusivement destinés qu’aux jeunes. En contrepartie des énergies investies dans la défense de la Patrie, les jeunes perçoivent une rémunération. La société protégée, favorise le plein épanouissement de ses soldats. Mais encore faut-il que ceux-ci aient reçu l’éducation et l’instruction nécessaires au bon accomplissement de leurs tâches.
Mais il reste que dans cet engagement mutuel, la moralité et l’éthique du jeune constituent le ferment principal qui conditionne son rapport à la Patrie. Si tous nous sommes conscients que détruire son propre pays est une voie sans issue, que massacrer ses concitoyens n’est pas un projet de société, alors nous avons besoin d’une jeunesse instruite, patriotique, engagée, volontaire, et surtout positive. L’appel présidentiel du 10 février 2020, dans ce sens, aura été est sans équivoque, lorsque son propos se termine par cette main tendue : ‘’Mes chers jeunes compatriotes, pour le bien de notre pays, j’ai besoin de vous’’.

II.… pour construire l’union sacree indispensable …
Pour certaines personnes et entités de la sphère politico-médiatique, la dynamique sociopolitique actuellement vécue au Cameroun, en dépit, ou plutôt grâce à ses épisodes parfois dramatiques, se présente comme une opportunité à saisir à tout prix, et surtout, au prix du mensonge et la délation, pour se bâtir une notoriété à l’échelle internationale. Dans les rangs de cette engeance en mal de reconnaissance, se recrutent des journalistes et tous les rangs et grades, dont les papiers de minable consistance, sont plus des ramassis de mièvres affabulations, que de véritables comptes rendus de faits recoupés et attestés.
Dans cet agrégat de malintentionnés, se comptent également des experts et spécialistes locaux ou étrangers, tous diplômés ès Cameroun, de curieux personnages qui trouvent en nos malheurs, un terreau à leurs funestes élucubrations. Il en est ainsi des observateurs télécommandés, dont l’opaque cécité n’a d’égale que la capacité à tronquer la réalité.  Que dire alors de ces humanitaires dont le sens des affaires jamais n’aura autant été affûté. Décidément, le Cameroun est un filon rentable.
Comme des charognards formant cercle au-dessus d’un champ de bataille, c’est à qui vociférera le plus fort, c’est à qui mentira de la manière la plus éhontée. L’on soupçonne même un député d’insignifiante envergure, si ce n’est d’être européen, de se mêler lui aussi, de cette danse macabre autour de nos sépultures. De leur avis à tous, le Cameroun n’a pas encore assez souffert de la noblesse unitaire de son peuple, ni assez cher payé, son refus de se mettre au pas de la mondialisation hégémonique.
Les attaques contre les civils et les militaires engagés dans la construction des infrastructures de développement, les tentatives d’imposer d’un voile d’ignorance sur notre jeunesse, la destruction de pans entiers du tissu économique, la fabrication d’épopées sanglantes pour faire intervenir des forces étrangères, toutes ces menées visent un double objectif à savoir, retarder l’essor économique du Cameroun, et infliger à nos populations les affreux tourments de l’indigence intellectuelle, sans oublier les inqualifiables souffrances de la détresse matérielle. Il va sans dire qu’en favorisant la manipulation et l’ensauvagement des communautés cibles, l’enténèbrement découlant de cet état de misère généralisée facilitera la mise en pièces du Cameroun.
Après s’être attaqués à nos Institutions, à nos populations, à nos Forces de Défense et de Sécurité, ces pyromanes d’un autre genre entreprennent dès à présent, d’allumer le feu de la haine entre de paisibles éleveurs peuls, et les hordes de mercenaires criminels qui écument nos Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Voilà bien des incitations à l’épuration ethnique qui méritent d’être fermement condamnées et sévèrement châtiées.
Juste pour rappeler que l’insécurité dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest est consécutive à des contrats signés entre des fonds spéculatifs qui misent sur les ressources naturelles de ces régions, et des compatriotes avides d’argent établis à l’extérieur. Il s’agit donc de la vente d’un territoire et de ses richesses, toutes choses que l’on ne possède pas. En d’autres circonstances, pareil acte serait qualifié d’escroquerie, s’il n’était à l’origine des innommables violences perpétrées par ces stipendiés.
Notons cependant qu’au fur et à mesure que se précisent les contours de ce bal de prédateurs désormais démasqués, les populations des dix régions administratives du Cameroun, unies et solidaires, rejettent en bloc l’anathème que l’on voudrait leur imposer.

III.… Et vaincre la pandémie du corona virus 2019, cause nationale
Depuis le début de cette année 2020, les pays du monde entier sont sur le sentier de la guerre à la Covid-19, le nouveau coronavirus. La pandémie partout avance, rapide comme l’éclair, redoutable comme la foudre, sans aucun égard pour la taille ou la fortune des peuples. Sur son sillage, des morts par dizaines de milliers.
Devant la menace sanitaire qui impose le port de cache-nez, le lavage régulier des mains, les restrictions des mouvements des populations, le ralentissement de l’activité économique, les gouvernements se trouvent confrontés à l’obligation de devoir choisir entre deux risques : soit l’effondrement de la santé publique, soit la dépression de l’activité économique. Sous d’autres cieux, le dilemme se pose encore avec une violente acuité.
Ayant pour leur part consacré la centralité de l’homme dans toute idée de développement, les pouvoirs publics camerounais ont opté pour une approche méthodique, portée par une vision pragmatique, dans la mise en œuvre de mesures de protection de la santé des camerounais. En effet, à quoi aurait-il servi d’essayer de préserver le potentiel économique avec une population en mauvaise santé, voire mourante ? Soumise aux épreuves de la temporalité et de la fonctionnalité, cette préférence anthropocentrique mérite d’être saluée, car après tout, la situation de bien-être matériel ne peut être atteinte, et ne peut suffisamment s’apprécier que par un peuple en bonne santé.
La prescription des mesures d’hygiène individuelle et collective, la prise en charge intégrale et gratuite par le trésor public, des personnes mises en quarantaine, et celles admises en hospitalisation, le recensement et la mise à l’abri de nos enfants en indigence de sécurité familiale, devraient être comprises comme rentrant dans cette philosophie de sacralisation de la personne humaine.
Cependant, l’efficacité de la multitude d’énergies ainsi déployées pour les besoins de la cause, demeure entièrement tributaire de la cohésion de l’ensemble des citoyens. A présent que notre conscience nationale est une fois de plus mise à rude épreuve, il nous revient de démontrer une fois encore, la force de notre patriotisme. Tous les citoyens en effet, contribuent à la défense de la Patrie. Ce devoir qui est d’abord moral avant d’être constitutionnel, n’invite à rien d’autre qu’à la défense populaire contre le coronavirus.
Avec toujours en perspective la survenue dans les prochains jours ou les prochaines semaines, du pic de la pandémie, il va sans dire que le combat contre la COVID-19 sera long, qui va solliciter de notre part, une exceptionnelle capacité de résistance. Résistance et non résignation, cohésion et non dispersion. Le fonds de cet esprit indomptable se trouve autant dans l’autodiscipline de chacune et de chacun, la foi en notre communauté de destins, que dans la confiance en nos institutions.
Contre la Covid 19, les moyens de la riposte sont entre nos mains. En particulier, la vigilance, la solidarité, l’engagement et la résilience. Bref, la défense populaire, comme face à la mouvance terroriste du Boko Haram dans le septentrion. La défense populaire, comme face au terrorisme séparatiste dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.  Cette exceptionnelle trouvaille camerounaise a déjà fait ses preuves. Cette fois, elle fera des miracles. Prenons conscience du péril, et tous ensemble, faisons-lui face avec détermination. Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, nous y exhorte vivement, quand il dit, ‘’Ensemble nous devons barrer la voie à la propagation du Coronavirus. Je compte sur votre civisme et votre sens des responsabilités’’..
En effet, le corona virus 2019 aura beau être une calamité, il n’est point une fatalité. Le corona virus 2019 aura beau être invisible, il n’est point invincible. Alors, ne nous laissons pas faire. Notre sécurité sanitaire est entre nos mains. Gardons la main sur notre santé. Stop à la Covid-19.
Chaque geste de précaution esquissé, chaque mesure-barrière observée, sera une pierre apportée en écho, à l’érection de la formidable muraille de protection que nous devons opposer au coronavirus. Car notre sécurité sanitaire dépend de nous, et seulement de nous. Ainsi quand sera passée la pandémie, quand le lugubre spectre de l’ennemi vaincu ne sera plus que brume dans les méandres d’un lointain souvenir, alors grande sera notre joie d’entendre nos contempteurs d’aujourd’hui s’exclamer : Impossible n’est pas camerounais !
En attendant cet instant de fierté que nous voulons imminent, tous face à l’ennemi, et Halte à la Covid-19. /-