• Full Screen
  • Wide Screen
  • Narrow Screen
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Présidentielle 2018: Paul Biya est Responsable et Coupable de la Désintégration avancée du Cameroun

Présidentielle 2018: Paul Biya est Responsable et Coupable de la Désintégration avancée du Cameroun

Envoyer Imprimer PDF
Note des utilisateurs: / 0
MauvaisTrès bien 
Index de l'article
Présidentielle 2018: Paul Biya est Responsable et Coupable de la Désintégration avancée du Cameroun
Présidentielle 2018: le pire est à venir, par Jean-Bosco Talla
Opération Epervier: un grotesque défilé de boucs-émissaires, par Hilaire Sikounmo
Peut-on vendre les oeufs pourris ad vitam aeternam? par Jean-Bosco Talla
Paul Biya ou la stratégie du fond de l'Abîme ou de l'Enfer, par Hilaire Sikounmo
Paul Biya applique à la lettre la leçon de son maître
Paul Biya, un obstacle pour la sécurité du Cameroun, par Pierre Ela
Paul Biya prend la petite porte démocratique de l'histoire
PostScriptum: Au voleur!!! Au violeur!!!, par Jean-Bosco Talla
Toutes les pages

Bullocratie
Paul Biya le Très Grand Saint Naufrageur du Cameroun n’aime pas le Cameroun. Ce sera là son seul fait de gloire après 36 printemps de galère. Ces derniers temps, son équipe et lui se manifestent par quelques tâches odorantes et soporifiques sur la nappe maculée de sang et de leurs imperfections faites de malfaçons, de médiocrité, de faiblesse, de carence, de mensonges, d'hypocrisie et de crimes odieux. Alors que tous les clignotants sont au rouge, le président de la République tarde toujours, après 56 années passées dans les hautes sphères de l’Etat à identifier la panne. Il se complait, comme dans toute bullocratie, dans une autosatisfaction. Lors de la prochaine présidentielle, le bilan des 36 années désastreuses sera soigneusement occulté ou enjolivé, les médias aux ordres seront requestionnés pour relayer « l'information ». Le gouvernement s'illustrera par la célébration de la pensée inique et se glorifiera de la vitalité de la démocrature camerounaise.
Au moment où les uns et les autres s’apprêtent à entrer en campagne, les voix discordantes ont de la peine à se faire entendre.

La justice est aux ordres. Elecam est devenu le garage des militants convaincus du Rdpc. La censure refait surface,  cette fois-ci, elle est sournoise, déguisée. Le pays est abandonné à une problématique organisation de la CAN Total 2019 avec une équipe nationale qui ne sait toujours pas à quel entraineur se vouer. Ce sport qui pourtant était utilisé comme l'opium du peuple camerounais.
La tactique du mensonge, en politique, s'est transmise de génération en génération et plusieurs croient que s'indigner d'un tel travers est, par conséquent, inutile ou constitue une perte de temps. Pourtant, même s'il y a toujours eu des injustices, il ne faut, pour rien monde, baisser les bras. Le danger est, justement, d'accepter cette politique du mensonge et de la considérer comme normale. Un risque d'autant plus grand que le mensonge tant à devenir de plus en plus subtil. Il engendre, non pas la révolte des citoyens, mais leur désenchantement.
Certains parmi ceux-ci ont été tellement trompés qu'ils ne croient plus à rien. Même aux propos et promesses de ceux qui se disent de l’opposition, surtout de cette opposition abdominale qui a très tôt montré son véritable visage.
D’autres intérieurement prient pour que Dieu ne le oublie pas, étant donné que la mort est une autre dimension de la vie.

Source: Germinal n°115, du 25 juillet 2018