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Patchwork Du sable dans le tapioca de Mbarga Nguele

Du sable dans le tapioca de Mbarga Nguele

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Beaucoup de personnes rencontrées du côté de l’École de police, notamment des membres de la nomenklatura politique et bureaucratique du corps des fonctionnaires de la police, ne tarissent pas d’éloges sur Martin Mbarga Nguelé qui a lancé depuis quelque temps les travaux de construction d’un centre informatique qui se chargera de la production des cartes à puce informatisées. Ce travail, qui avait premièrement été attribué aux Espagnols, a été confié aux Français, propriétaires de Gemalto qui se présente comme le leader mondial de la sécurité informatique. De sources bien informées, la machine principale de marque Inno 6000 est déjà installée. Avec ce dispositif, les Camerounais, les malfaiteurs et autres fraudeurs possédant plusieurs identités, qui avaient fait de la magouille leur sport favori, n’ont plus qu’à bien se tenir. Ça va chauffer, crie-t-on dans les couloirs de la Dgsn où on annonce des changements majeurs.

Le patriarche de Mengueme-Bane (Mbalmayo) serait lui resté tranquille si ces affaires de magouille et de tripatouillage des résultats des concours de recrutement dans le corps des fonctionnaires de la police ne venaient pas empoisonner une atmosphère déjà lourde.

Il semblerait que plusieurs candidats déclarés admis n’avaient pas lésiné sur les moyens pour entrer dans ce corps. Des jaloux et grincheux soutiennent que des candidats qui n’avaient pas composé auraient été déclarés admis. Ils affirment que plusieurs belles de nuit, ces prostituées ayant passé plus de 7 ans au marché mondial, sis à l’hôtel de ville, pour travailler l’argent du concours, ont été déclarées définitivement admises. Elles pourraient aisément continuer leur métier dans ce corps où elles pourraient aussi être utilisées par la hiérarchie pour infiltrer les milieux ou pour piéger certains leaders politiques et/ou d’opinion imprudents. Bref, la corruption et le tripatouillage ont été la chose la mieux partagée et se déroulaient à tous les étages. Le cas le plus retentissant dans cette marre nauséabonde a été celui de cette blanc bec, fille de Roland Romain etc, la bienheureuse Vanta Annie Lucrèce Eto, sortie, il n’y a pas longtemps, de l’Université des Montagnes, recrutée le 3 novembre 2015 par le sinistre de la Santé publique, André Mama Fouda et affectée à  la Fondation Chantal Biya. Elle aurait bénéficié de l’entregent de son géniteur, proche parmi les proches de Ferdinand Ngoh Ngoh, SG/PR et tête de proue du Clan Nanga, qui est sorti vainqueur du bras de fer qui l’a opposé à Martin Mbarga Nguelé au moment où il fallait libérer les résultats du concours d’entrée à la police. Heureusement, l’encore ambassadeur du Cameroun en Espagne n’a pas été victime d’une crise cardiaque, car si tel avait été le cas on aurait pas trouver dans nos mouroirs appelés hôpitaux un défibrillateur capable de délivrer volontairement, après un premier massage, et de manière brève, un courant électrique dans le cœur du vieux patient lorsque celui-ci aurait présenté certains troubles du rythme cardiaque, l’objectif étant de rétablir le rythme normal de ce muscle. Ferdinand Léopold Oyono (paix à son âme) l’avait appris à ses dépens ; lui qui, faute d’assistance et de défibrillateur, s’était écroulé à la présidence de la République et était passé de vie à trépas face un parterre de personnalités venues ripailler avec Ban Ki Moon. Il ne pouvait en être autrement. Le poulain de Martin Belinga Eboutou alias Tom Dollars, serait en train de tisser patiemment et méthodiquement sa toile dans l’optique de conquérir le pouvoir présidentiel suprême ! C’est peut-être pourquoi, le chanceux Ngoh Ngoh – qui, selon les cancaniers en mal se scoop et d’intox, occupe la place qui revenait à Bernard Messengue Avom -  enverrait les tentacules invisibles du Clan Nanga au ministère des finances afin d’emprisonner et de contrer avec la nette intention de les entraîner vers le fond, tous les initiateurs et initiatives du Clan du Nord, que l’incapable Alamine Ousmane Mey serait en train de constituer et d’entretenir en plaçant ses pions, les nordistes pour la plupart évidemment, à la tête des postes stratégiques. Au Minfi, la grogne couve, et des « mauvaises langues » indiquent que 8 directeurs ont déjà été placés à des postes clés et que, dans les prochains jours, le nouveau gourou du clan des Nordistes fera main basse sur la direction des microfinances, voie royale pour le blanchiment de l’argent sale. N’allez surtout pas interroger Modeste Mopa Fatoing, directeur général des impôts(DGI) sur l’existence ou non d’un tel clan nordiste dont il serait membre. Il vous dira qu’il s’occupe du recouvrement des impôts, même si des inquiétudes persistent quant au niveau réel du recouvrement fiscal. Des connaisseurs n’hésitent d’ailleurs pas à dire que les chiffres fournis par le petit jeunot de la DGI sont faux. Sinon, ils se demandent pourquoi son mentor Ousmane Mey recourt à l’emprunt pour payer les fonctionnaires. Il n’y a que des jaloux pour tenir de tels propos. Le Minfi et la DGI se portent bien, comme Samuel Fonkam Azu’u et son Elecam où certaines sources internes indiquent qu’il y a eu récemment un incendie qui aurait endommagé les serveurs de cette institution, compromettant ainsi l’organisation de toute élection. Fort heureusement, apprend-on, les choses seraient en train de revenir à la normale.

Maheu